Coucou tout le monde !
Voilà la suite ! Bonne lecture !^^
(Au fait, merci Béka pour ton comm'

!)
J : Aelita ! On s’est fait berner !
A : Quoi ?!
Jérémie venait d’apprendre toute la réalité : il venait d’apprendre qu’ils travaillaient sur des données qui ne servaient strictement à rien.
J : Les données sont toutes bidons ! On s’est fait avoir en beauté !!! La "sphère", les mobilisations de monstres... Tout ça c'était un coup monté de Xana !
A : Oh non ! J’y crois pas !
Une fenêtre s’ouvrit.
J : Hein ? Qu’est-ce que c’est ? (Il lut les données) Mais c’est... C’est... Pas possible !
A : C’est... C’est une étude de Xana !
J : Oui et pas n’importe laquelle ! Depuis des mois, il travaillait sur les sentiments humains. Et en particulier sur les rapports entre... Yumi et Ulrich ?!
A : Mais... Pourquoi fait-il cela ?
J : J’en sais rien. Il faut vite prévenir les autres !
A ces mots, un spectre polymorphe apparut, les empêchant d’accomplir leur dessein.
J, A : Il ne manquait plus que ça !
Ils fuirent aussi rapidement qu'ils le purent, en prenant soin d'éviter les boules électrifiées que le spectre leur lançait. Une fois, dans le monte-charge, Aelita appuya sur le bouton, pendant que Jérémie informait Odd de la situation.
O : Il s'est bien fichu de nous Xana ! Mais qu'est-ce qu'ils viennent faire dans l'histoire Ulrich et Yumi ?
J : On ne sait pas encore, Xana nous a envoyé un spectre polymorphe : il faut que tu viennes nous aider ! On se dirige vers la forêt !
O : Ok t'inquiètes j'fais au plus vite !
Puis le blondinet se précipita vers la forêt afin de voler au secours de ses amis. Ces derniers couraient à travers le parc. Ils couraient à perte d'haleine. Surtout Jérémie qui était aussi sportif qu'une tortue !
A : Aller Jérémie ! Fais un effort !
J : Je fais ce que je peux Aelita !
A : Ouais ben en tout cas je suis bien d'accord avec Jim : faut vraiment que tu fasses des progrès en sport !
J : Rooh ça va ! Lâchez-moi avec ça !
Engagés dans leur -petit- débat, ils n'avaient pas encore remarqué qu'ils s'étaient beaucoup, beaucoup enfoncés dans la forêt. En effet, cela faisait vingt-cinq minutes qu'ils fuyaient l'envoyé de Xana. De ce fait, ils étaient très éloignés de l'usine. De son côté, Odd commencer à les rattraper, et avait même repéré la position du spectre : celui-ci n'était pas très loin d'eux. C'est alors qu'Aelita l'aperçut.
A (cachée derrière un arbre avec Jérémie) : Odd par ici !
O : Coucou ! J'vous ai manqué ?
J : Plus tard les plaisanteries,Odd ! Là on a un problème urgent !
O (avec une pointe d'ironie) : Ouais j'avais remarqué que vous vous étiez fait un nouveau copain.
A : On se passerait bien de lui !
J : Moi ce qui m'inquiète surtout ce sont ces recherches que Xana a mené sur Yumi et Ulrich !
A : T'as raison ! Il faut vite se débarrasser du spectre, filer à l'usine et faire la lumière sur toute cette affaire !
O : D'accord avec toi princesse ! Alors... Comment on se débarrasse de votre... Copain ?
J : Ben...
O : Moi je propose qu'Aelita serve d'appât, et que moi et Einstein, on se débrouille pour l'assommer !
J : Mais on fait prendre un gros risque à Aelita !
O : T'es aussi rapide que ma mémé à la course, et tu veux servir d'appât ?
A : Il a raison Jérémie ! Tu ne serrais pas assez rapide pour le fuir !
J : Vous êtes vraiment durs quand même !... Mais vous avez raison.
O : Aller ! C'est parti !
Ils se disposèrent tous les trois afin d'exécuter leur plan. Aelita courrait assez vite pour que le spectre ne la rattrape pas, Odd était sur ses talons et Jérémie aussi.
O : BANZAI !
Sa tentative échoua misérablement, et il se cogna contre un arbre. Jérémie tenta alors sa chance : le spectre s'évapora sur le champ.
A : Incroyable Jérémie, tu t'es surpassé !
Elle lui fit une petite bise sur la joue pour le féliciter.
J (rougissant) : Hé hé ! Merci !
O : Ben dit donc Einstein ! Tu m'épates de plus en plus avec le temps !
A : Bon plus sérieusement Jérémie ! Qu'est-ce que Xana peut bien trafiquer avec Yumi et Ulrich ?
J : Eh bien... J'ai ma petite théorie...
Pendant ce temps au collège Kadic, un jeune brun qui était au bord du gouffre, suite à une profonde déception engendrée par une trahison inattendue, guettait l'arrivée d'une voiture blanche aux allures chics et distinguées : la voiture de son père. Celui-ci descendit de son véhicule juste après avoir aperçut son fils, l'attendant devant la grille. Il lui paraissait abattu, triste et faible. Il était vraiment inquiet pour son enfant : on pouvait le lire sur son visage. Il affichait une expression que son fils n'avait pas l'habitude de voir : une expression de peur... De peur pour le bien-être de son fils ; de peur pour le bonheur de son fils. Ils se regardèrent tous les deux intensément dans les yeux sans prononcer un seul mot. Ulrich comprenait à présent à quel point son père était désolé et sincère. Ce n'était pas le même homme qu'il avait eu au téléphone l'autre soir. Son père avança d'un pas lent et prudent à la fois, comme il le faisait quand Ulrich était encore tout bébé, pour ne pas le réveiller. Il ne voulait pas le brusquer, l'affoler ou même l'effrayer : il avait l'air d'avoir déjà vécu un grave choc émotionnel. Mais à force d'avancer, il finit par se retrouver juste en face de lui : Ulrich le fixa encore plus profondément. Il n'avait jamais vu des yeux aussi beau ! Car après tout... Qu'y-avait-t il de plus beau que le regard d'un père inquiet pour son rejeton ? Ce dernier tenta alors maladroitement de lui lancer un timide sourire (un geste qu'il ne lui avait pas adressé depuis des années). Mais il fut rassuré de voir son petit garçon répondre à son sourire, aussi timidement que lui. On avait bien là deux Stern face à face : au delà de la ressemblence physique, c'était la même timidité, la même retenue, la même humilité, mais surtout... Le même regard. Un regard qui ne pouvait mentir et qui se voulait plein d'amour et de pardon... C'était vraiment beau à voir.
M.S (angoissé) : Bonjour... Fiston.
U : Salut... Papa.
L'amour commençait à prendre le pas sur l'humilité : ne pouvant se contrôler et voulant consoler son fils, l'homme serra celui-ci dans ses bras. Il le serra très fort pour qu'il ressente tout l'amour et toute la protection qu'il voulait lui offrir. Quelques larmes perlèrent délicatement sur ses joues, et il n'en avait pas honte : pour la première fois depuis longtemps, il voulait être vrai devant Ulrich. Quant à lui d'ailleurs, il répondait à cette douce étreinte et commençait à s'engoufrer dans un bien-être particulier : le bien-être qu'un petit garçon pouvait éprouver dans les bras de ses parents, avec l'impression d'être pardonné d'une faute et d'être aimé. Sur ses joues aussi, ruisselaient des larmes ; des larmes de bonheur absolu. Ca tête reposait sur le torse du grand homme brun : il semblait calme et apaisé, avec un petit sourire.
M.S : Tu vas bien ?
U : Pas vraiment non. Mais je me sens bien dans tes bras, Papa.
M.S (s'accroupissant à sa taille et regardant son fils de haut en bas, en lui caressant les cheveux) : C'est exactement ce que je désire pour toi, mon unique fils : que tu te sentes bien. Tu m'as tellement manqué, tu sais ?
U : A moi aussi ça commençait à me manquer tout ça, Papa.
M.S (en le regardant avec une mine sérieuse) : Alors que t'arrive-t-il ? Tu n'as pas la grande forme à ce que je constate.
Perdu dans ce beau moment de complicité avec son père, Ulrich en avait totalement oublié les raisons de sa venue.
U : ...
M.S : Il y a un problème avec... Ta petite amie ?
U (durement) : Ex-petite amie.
M.S : Je vois. Que s'est-il passé ?
U : J'ai encore trop mal pour en parler.
M.S : Ecoute (il le saisit doucement par les épaules et planta son regard droit dans le sien) je ne la connais peut-être pas, et je sais que j'ai encore beaucoup à apprendre de toi. Mais je suis sûr d'une chose : l'autre soir quand tu m'en as parlé... Tu l'as fait avec un ton déterminé et passionné. Et tu sais ce que ça signifie ?
Ulrich ne répondit pas à sa question : il le regardait avec les yeux d'un enfant qui écoutait une histoire contée par son père.
M.S : Ca signifie que ce que tu as vécu avec elle n'était pas une "amourette", comme j'ai eu tord de le dire : tu l'aimes comme un homme aime une femme. Et tu ne peux pas renoncer comme ça sans avoir d'explication.
U : Mais Papa... C'est vraiment horrible ce qu'elle m'a fait ! Je ne peux pas, c'est trop dur ! Je veux partir maintenant et oublier tout ça !
M.S : Je suis conscient que tu en souffres, Ulrich. Mais tu souffriras encore plus si tu montes dans cette voiture en te posant des milliers de questions dont tu n'auras jamais les réponses.
U : Alors, que devrais-je faire selon toi ?
M.S : Parle-lui ! Et pose-lui toutes les questions qui te tourmentent !
Ulrich buvait chacune des paroles dites par son père : c'était tout nouveau pour lui ce genre de discussion père/fils. Et ça lui plaisait bien.
U : Je pense que t'as raison. En plus j'étais tellement pris dans mes pensées que j'ai oublié ma valise dans ma chambre.
M.S (en se redressant) : Allez file jeune homme ! C'est un ordre !
A ces mots, Ulrich lui sourit tendrement, amusé par le faux ton militaire qu'il avait adopté, et fonça en direction de la cour du collège.
M.S : Bonne chance... Fiston !
Pendant ce temps-là dans la forêt...
A : Tu ne penses tout de même pas que pour Yumi et Ulrich c'était...
J : Faux ? Je pense que c'est la seule possibilité envisageable. Mais j'espère que je me trompe.
O : Je ne pense pas non... Le comportement bizzare des monstres envers Yumi explique un tas de choses.
A : Oh non ! Ca veut dire que Yumi est...
J : Vite ! Il faut prévenir Ulrich et rejoindre l'usine en quatrième vitesse !
C'est tout... Pour le moment^^".
J'attends vos comms' !