Bonjour tout le monde !!! ^^
En ce dimanche 9 novembre, à 14h33, je vous poste la suite et fin de ma fanfic, Un piège sentimental. Ça me fait bizarre, mais bon... Il faut bien y mettre un terme !
Je vous laisse donc savourer, en espérant que ça vous plaise...
Ça... c'était fait. Maintenant, il restait encore une personne à qui Ulrich devait ouvrir son cœur. Il prit donc son téléphone portable pour lui envoyer un SMS. Il tapota énergiquement, mais nerveusement sur le clavier...
MESSAGE ENVOYÉ
Il ne pouvait plus reculer désormais. Et puis d'ailleurs... Il ne demandait qu'à avancer.
A l'usine, Aelita, Odd et Jérémie venaient de finir leur récit sur le père d'Ulrich. Au même moment, Yumi reçu un SMS.
IL FAUT QU'ON SE PARLE, YUMI.
RDV SUR LE PONT, A L’ENTRÉE DE L'USINE A 19H.
ULRICH
O : Alors c'est qui qui t'envoie des messages ? Hein ?!
Y (extrêmement gênée) : P... Personne... C'était juste... Mon père...
A (le ton légèrement moqueur) : Et c'est pour un SMS de ton père que tu rougis comme ça ?!
En effet, après la lecture du texto d'Ulrich, ses joues s'étaient tintées à une vitesse et une intensité fulgurantes !
Y : Bon, ça suffit vous deux ! Jérémie ! Aide-moi !
J : Bon laissez-la un peu tranquille, la pauvre !
Y : Ah merci Einstein ! Toi t'es un ami !
J : C'est vrai quoi ! Faut pas lui en vouloir si elle devient rouge comme une tomate, rien qu'à la lecture d'un sms envoyé par son cher Ulrich !
Y : Euh Einstein ? Finalement je retire ce j'ai dit : t'es pareil qu'eux !
O : Ah ! Tu nous croiras jamais ; mais c'est exactement le même dialogue qu'Ulrich et Jérémie ont tenu, le jour où il l'a embêté comme ça lui aussi !
A : Comme quoi... Vous êtes bien sur la même longueur d'onde !
O : Alors dans ce cas-là c'est simple, y' a plus à hésiter...
J : Ça me paraît clair à moi aussi.
Y : Mais de quoi vous parlez ?
Tous les trois affichèrent une mine désespérée face à sa question, alors qu'ils estimaient lui avoir donné une
très grande partie de la réponse. Ils prirent tout de même la peine de lui répondre.
O, A, J : FONCEZ !!!!!!!!!!!!!!!!
Là, non seulement Yumi avait parfaitement capté le message ( et en rougit), mais en plus, ses tympans en avaient pris un sacré coup !
Voyant que beaucoup de temps s'était écoulé, ils décidèrent de quitter l'usine pour se rendre "à la maison", pour Yumi, et à Kadic, pour les autres. En se séparant, les deux blondinets et la jeune fille aux cheveux roses ne manquèrent pas d'encourager Yumi, au passage, et de la titiller un petit peu avant son "rendez-vous", avec son beau brun. Mais celle-ci était tellement songeuse et heureuse qu'elle n'en tint pas vraiment compte. En rentrant chez elle, elle mesurait enfin, concrètement, les conséquences de sa "libération". Cela faisait quend même trois jours qu'elle n'était pas revenue dans son "petit" chez elle, avec sa "petite" famille. Les blagues d'Hiroki et ses parents lui avaient beaucoup manqué. A peine, eut-elle le temps de songer à tout cela, qu'elle se remémora son "rendez-vous", avec son beau brun.
18 h 45 : il ne vallait mieux pas trainer !
Elle repartie donc aussi vite qu'elle était arrivée.
Sur le pont de la vielle usine, un jeune homme faisait les cent pas, et était visiblement très inquiet.
U : Ah ! La galère ! Mais qu'est-ce que je vais lui dire, moi ?! Imbécile ! Tu lui dis de te rejoindre, mais tu ne sais même pas comment l'aborder ! Bon ben et si on tentait un " eh ! Bonsoir Yumi ! Tu sais à propos de ce que le spectre a dit, je... ". Non, c'est nul ! Je veux pas de Xana, ni de Lyoko dans cette conversation : je veux juste qu'il y est elle et moi. Bon alors, " Bonsoir Yumi ! Voilà, si je t'ai fait venir ici c'est pour...". Non, c'est trop formel ! Soit plus direct et plus naturel, vieux ! Çà donnerait, "Yumi ! Il faut qu'on discute toi et moi ! Non vraiment c'est sérieux là, c'est eux...". Oh ! Si je commence comme ça, elle part en courant. Ou peut-être... " Yumi j'ai quelque chose à te..."... Aaaaaaaaaaaaarg !!!
Y :
Aaaaaaaah ! Non mais t'es dingue ?! Qu'est-ce qui te prends de crier comme ça ?!!U : Mais tu... T'as surgi dans mon dos ! J'ai failli avoir une crise cardiaque.
Y (amusée) : Ah ? Désolée.
U (se calmant un peu et en rougissant) : Euh... C'est rien. Je... J'ai quelque chose à te dire.
Y (de même) : Ah... Je sais, et moi aussi.
Ils se tenaient tout deux face à face. Comme ils en avaient déjà, secrètement, rêvé. Ce moment, il n'était rien qu'à eux. Alors... A eux d'en faire un instant magique qui pourrait marquer toute leur vie !
U :
Allez Ulrich ! Si t'as pu le faire une fois... Pourquoi pas deux ? Voilà... Je... Je sais pas vraiment comment aborder le sujet, en fait.
Y : Fait au plus simple... Ne te complique pas la vie.
Il l'avait bien écoutée : quelle douceur dans sa voix et dans ses mots. Il ne demandait qu'à être simple... Mais comment garder tout ses moyens devant la personne qu'on aimait et qu'on admirait le plus au monde ? Ce n'était tout de même pas rien ce qu'il tentait de lui dire. C'était tout de même un sentiment profond qui n'attendait que de pouvoir jaillir intensément, pour être libre et s'exprimer. Mais... Ce sentiment si fort, il était en Ulrich Stern : un garçon extrêmement timide et réservé. Alors pour jaillir... C'était pas gagné...
Y : Vas-y Ulrich, je t'écoute.
A ces quelques mots, dits avec une tendresse sans égal, elle lui prit les deux mains et planta son beau regard de nippone dans le sien. Il était pétrifié. Son regard si doux, si beau, avec son visage qui l'était également... Il se sentait à la fois plein de courage et de désir de tout révéler, mais en même temps... Plein de doutes et d'appréhension. Pourtant sur Lyoko, quand il avait vu la " petite lueur " dans son regard, il était fermement décidé. Mais maintenant, il était dos au mur. Malgré son tourment, il la vit une nouvelle fois, " la petite lueur " ! Ce petit truc magique qu'il ne trouvait que dans le regard de Yumi Ishiyama. Il aimait voir cela dans ses yeux noirs qui le fixaient lui, et rien que lui. Il voulait la voir grandir encore cette " lueur ".
Alors peut-être que le moyen, c'était de...
U : Yumi... Ça fait deux ans que je veux te le dire. Deux ans que je ressens ça au plus profond de moi. Et " ça " je ne l'ai jamais ressenti pour personne... A part toi.
Elle était totalement abasourdie devant cette révélation. Et quelle révélation ! Cela faisait tellement longtemps qu'elle l'attendait. Mais pour plus de confirmation...
Y (sous le coup de l'émotion) : Et... Dis-moi, Ulrich... C'est... C'est quoi " ça " ?
Le coup final et le sentiment pourrait enfin jaillir...
U : " Ça "... C'est l'amour bien sûr. Je t'aime. Je t'aime plus que tout !
Cette fois tout était complet... Tout était parfait. Donc...
Y : Moi aussi Ulrich... Ça fait deux ans que je ressens " ça ". Je t'aime... De tout mon cœur !
Il jaillit ! Libre enfin ! L'amour pouvait leur jouer des petits tours auxquels ils ne cessaient de penser dans leurs rêves ou dans leurs divers petits moments d'absence. Quel bonheur de se sentir léger... Et de se sentir aimer.
U : C'est... Tu n'imagines pas à quel point j'ai rêvé de ce moment.
Y : Moi aussi, Ulrich. Moi aussi. Et c'est encore plus beau que dans mes rêves les plus fous.
Elle grandissait... La " lueur " dans ses yeux ! Elle était vraiment heureuse, alors ? Elle l'aimait vraiment ? Il ne pouvait qu'être comblé de bonheur en le constatant. Etre aimer de la fille de ses rêves et la voir heureuse... Que demander de plus ? Rien.
Y : Je t'aime, Ulrich ! Et je suis très heureuse.
U : Moi aussi je t'aime, Yumi ! Et je suis heureux de te voir heureuse... Tu es tellement belle.
Voilà un magnifique moment. Simple, magnifique et magique. Ils se souriaient et se lançaient de tendres regards. Leur amour ne pouvait que produire un tel moment. Sauf que ce très beau moment, il y avait tout de même un moyen de le rendre plus beau encore...
Y : Embrasse-moi, Ulrich.
U : Je ne vais pas me faire prier.
Choses promises, choses dues : il rapprocha lentement et délicatement son visage de celui de sa bien aimée, et colla son front contre le sien. Quelques secondes plus tard, ce furent ses lèvres qu'il rapprocha des siennes. Elles s'unirent alors en un baiser amoureux tendre et timide. Petit à petit, tout leurs sentiments, tout leur amour, tout leur désir, pouvaient s'exprimer dans ce baiser. Un baiser qui devenait peu à peu langoureux, passionné et affectueux. Chacun éprouvait un plaisir intense dans ce très beau moment qui les réunissait enfin. Au cours de cet élan amoureux, l'une des mains d'Ulrich caressait délicatement les hanches de la belle japonaise, et l'autre son doux visage, tandis que les siennes, à elle, faisaient de même dans ses doux cheveux bruns. Que c'était bon. Ils ne pouvaient plus se lâcher... Ils ne voulaient plus se lâcher. Depuis le temps qu'ils attendaient ça... Ils savaient qu'ils devaient profiter de ce moment exceptionnel, au maximum. Mais ils finirent tout de même par se séparer pour se regarder... Avec beaucoup d'intensité et... d'amour.
U : Je sais que je me répète, mais... Je t'aime. Et j'aime t'embrasser aussi.
Y : Moi aussi. Je ne sais pas comment j'ai fait ces deux dernières années. Je t'aime.
Il lui donna un autre baiser fougueux et l'enlaça amoureusement. Ce fut automatique : une fois lui avait suffit pour devenir accro, mais cette fois... Il savait que c'était bien réel, et qu'il pouvait complètement se laisser aller dans l'expression de ses sentiments, dans ses gestes et dans ses baisers. C'était bien Yumi devant lui, et non une réplique qui avait pour but de l'embobiner. C'était bien Yumi, amoureuse et heureuse, dans ses bras, et qui s'y perdait pour se laisser aller, elle aussi. Leur bonheur, leur euphorie et leur passion, leurs étreintes amoureuses durènt ainsi ; encore et encore... Tard dans la soirée, sur ce pont qui s'élevait juste au dessus de la Seine qui s'écoulait calmement. Lyoko, Xana, le reste... Plus rien n'existait : il n'y avait qu'eux.
Et voilà c'est fini ! J'espère que cette dernière suite vous a plu !
En tout cas, pour ma part, j'ai pris énormément de plaisir à l'écrire !!!
Merci beaucoup à toutes les personnes qui ont lu cette fanfic, qui y ont posté des coms', (et en posterons, peut-être d'autres) !
J'attends vos impressions sur cette dernière suite, et encore merci !!!