23 Jan 2009, 01:56 par Fleurdequinoxe
Quelle chance! La cavalerie arrive toujours à temps. Cela dit il y a deux minutes les lyoko-guerriers étaient en quarantaine, à moins qu'il ne s'agisse des lyoko-destroys (Peter en fait partie aussi? ) et si les lyoko-guerriers en pré-fusion sont en train de vomir leurs tripes il serait logique que les lyoko-destroys soient aussi mal en point qu'eux. Mais dans ce cas comment se battre? A moins que Cronos n'ai réduit les effets désagréables de la fusions.....Un peu tiré par les cheveux même pour moi mais après tout... De mon côté j'ai écrit deux pages dans le train, rien de très abouti mais suffisant pour avancer. Pour l'instant je les livre à l'oeil critique de mes collaborateurs ici-présent. En fonctions des réactions des uns et des autres j'aviserai plus tard: je modifie mes textes en permanence alors....
"-Vous êtes malade lieutenant Delmas, je vous met en quarantaine avec les autres. La décision du commandant Moralès était irrévocable. Elisabeth acquiesca en silence et entra dans la zone de quarantaine. Pendant qu'elle passait derrière un panneau opaque afin de changer de vêtements, le Général (Ervig) fit irruption dans l'infirmerie.
"-Que se passe-t-il ici? demanda-t-il au commandant Moralès. Le susdit commandant tourna son visage bardé de cicatrices vers le nouvel arrivant. Ces stries brunâtres qui zébraient son visage étaient autant de témoignages des batailles qu'il avait dû livrer. Elles avaient contribuées à l'édification de sa légende, car le commandant Moralès était une légende vivante, légende que le commandant aurait préféré ne jamais connaître pour sa part.
-Les jeunes gens arrivés ce matin sont tombés malades, mon général. Les médecins pensent qu'il s'agit d'un agent infectieux.
-Ils pensent?
-Au départ, les symptômes ressemblaient à ceux de la grippe: courbatures, nasées, vomissements mais pas de fièvre. Les convulsions sont apparues il y a neufs heures environs.
-Les convulsions? l'anxiété dans la voix du général monta d'un cran.
-Voyez vous même mon général, répondit le commandant. Et il fit approcher son supérieur de la vitre de plexiglas blindée qui les séparait de la zone de quarantaine. Ulrich et Peter s'étaient levés de leurs lits et entouraient celui de Yumi. La jeune fille recroquevillée sur elle-même serrait son oreiller contre sa poitrine en étouffant un cri de détresse. Au bout de neuf heures, elle savait reconnaître une crise quand elle approchait. Soudain ses traits se déformèrent comme si son visage se détachait de ses os en déchirant ses muscles. Malgré l'aspect terrifiant de son visage, on pouvait lire la souffrance et la peur dans les yeux en amandes de la japonaise. Une fois la crise passée, Yumi à bout de force et de patience éclata en sanglots. Elle n'avait plus la force de hurler. Boulversé par les larmes de la jeune fille, Ulrich la serra contre lui en lui caressant les cheveux tendrement pendant que la lycéenne berçait sa douleur en se balançant d'avant en arrière. Le général détourna les yeux en secouant la tête. Il n'était pas médecin mais il n'avait pas besoin d'être diplomé dans ce domaine pour comprendre que ces convulsions bizarres ne pouvaient pas seulement être les premiers symptômes d'une expositions à un organisme pathogène. C'était beaucoup plus grave qu'une simple maladie.
-Et le lieutenant Delmas, de quoi souffre-t-elle au juste? demanda-t-il au commandant Moralès.
-De la même chose à l'évidence, répondit ce dernier, regardez-là. E, effet Elisabeth sétait à nouveau prise d'un tremblement bizarre. Tout son corps était en proie à de faibles mais déjà violentes secousses et ses mains tremblaient. En trébuchant elle avança vers son lit et s' y effondra avant de s'y recroquevilla en position foetale, exactement comme Yumi. Le commandant Moralès essuya furtivement une larme qui coulait le long de sa paupière....
Dans la cathédrale du Temps, Chronos se délectait du spectacle. Assis sur son trône de pierre incrusté de Jaspe et de Chrysolithe, il regardait les silhouettes colorées des victime de son complot se mouvoir au gré des volutes de fumées multicolores qui s'élevaient des braises contenues dans un imposant trépied de bronze. On pouvait y voir le corps secoué de soubresauts d'Elizabeth, ainsi que la mine navrée des autres occupants de la pièce. Puis, à son tour, la crise de spasme d'Elisabeth Delmas cessa. La vapeur magique se dissipa et Chronos assis sur son trône de pierre contempla de nouveau le vide là où quelques instants auparavant les silhouettes indécises des lyoko-guerriers se dressaient. Son plan se déroulaient selon ses désirs; d'ici une quarantaine d'heures les lyoko-guerriers fusionneraient avec leurs doubles corrompus dans d'atroces souffrances. Bien sûr, en attendant cette heure glorieuse, les lyoko-destroys ses agents sur places, devraient endurer quelques...disont désagréments. Rien de comparable, toutefois, au supplice qu'enduraient les victimes du Titan. L'esprit de Chronos sonda ce monde unique, où les défenseurs du monde virtuel avaient si mal tournés. C'est alors qu'une présence inattendue l'interpella. Il se concentra davantage: une jeune fille aux cheveux noirs était allongée épuisée et haletante sur le parvis de la cathédrale de Notre-Dame. Elizabeth Delmas l'enfant. Mais que pouvais t'elle bien faire au milieu de ruines auquelles elle n'appartenait pas? Ce fut la présence du petit chien à ses côtés qui éclaira le Titan sur les raisons de sa présence.
-"Faust! hurla-t-il et l'écho de son cri de rage ébranla la voûte de la salle du Trône de la Cathédrale du Temps. Aussitôt un homme entre deux âges revêtu d'une robe noire poussièreuse surgit devant lui, un sourire obséquieux accroché aux lèvres. Le docteur Faust salua humblement son puissant maître.
-"Gloire à Toi, Ô père de Zeus"...d'un geste le Titan mit un terme à la flatterie savamment alambiquée de l'alchimiste et magicien.
-"Faust, mon très cher docteur Faust, répéta Chronos. Y aurait-il par hasard une mission que tu serais susceptible de mener à bien sans la saboter en même temps? demanda le Titan avec un sourire crispé par la fureur.
-Votre Seigneurie, répondit Faust, je vous assure que j'ai mené ma mission avec la plus grande diligence et que tout vos ordes ont été fidèlement suivi...
-Vraiment? le questionna Chronos. Dans ce cas que dois-je penser de ceci demanda Chronosendésignant de son index squelettique la silhouette de Sissi qui s'étant relevée, avançait lentement dans les rues défoncées de la capitale avec Kiwi sur ses talons.
-Votre seigneurie...j'ai pris l'initiative de..balbutia Faust. Mais le Titan ne le laissa pas achever sa phrase.
-Tu vas retrouver cette gamine sur-le-champ et tu me ramèneras son corps. Est-ce bien clair? Et je veux que tu sois revenu avant les quarantes prochaines heures, ne l'oublie pas.
-Euh, vous la voulez...vivante?
-Morte! rugit Cronos hors de lui, c'est son cadavre que je veux. Et maintenant disparait de ma vue pauvre idiot crépusculaire.
Vous voulez une bataille? Pas besoin d'aller chercher des conflits en Afganistan (ils n'ont plus quarantes heures à vivre) vous ne me croyez pas, alors reconstituons la chronologie des évènements*
jour 1; Un dimanche matin, Odd libère la clé du temps. Dans la journée arrive Slammbô et Pauline. La nuit Pauline est emmenée sur Lyoko les autres arrivent.
Jour 2: Lundi matin en voulant être dévirtualisés dans l'usine pour aller en cours, les Lyoko-guerriers se retouvent dans l'autre réalité. Ils on trois jours devant eux. La nuit ils sont à l'infirmerie, alités.
Jour 3: Mardi Vide à remplir, Faust a été envoyé pour tuer Sissi, et Sigmund veut ramener ses agents
Jour 4: Mercredi Fin du délai fusion entre les deux Sissi, les lyokoguerriers sont sain et sauf.
Jour 5: Jeudi retour en cours, et une punition pour avoir fait l'école buisonnière.
Alors en deux jours si on faisait simple? Entre Sigmund Faust et les lyoko destroys il y aura suffisamment de grabuge comme ça non?
Arma virumque cano, Je chante les armes et les héros, (Virgile, Eneide)