Je ne peux m'empêcher de répliquer...
Et tandis que le chaos et la destruction se répandait à la surface, les sous sol de la ville lumière qui n'était plus que l'ombre d'elle même tremblaient, des petits gravats tombaient des fissures qui se formaient sur les parois dans anciens catacombes.
La faible lumière blanchâtre s'éclipsait par moment, sous l'effet de l'instabilité des groupes électrogènes, et des SC. Au milieu des réfugiés, de ses mères tenant leurs enfants, de ses pères enlaçant leur femme, de ses vieillards se tenant contre les murs comme morts qu'ils n'étaient pas encore, une ombre dont on apercevait que le faible reflet du monocle marchait gauchement, se faufilant entre les les files. C'était le colonel comme on le surnommait dans les groupes.
Le sol tremblait, et la foule retenait un cri de frayeur à chaque soubresaut. Des marques blafardes ici et la donnaient le nom des rues autrefois. L'eau se répandait entre les mollets, froides et visqueuses qu'elle était. Les bébés pleuraient, les enfants chantonnaient, les adolescent, comme de tout temps, se prenaient la tête, mais dans un geste stéréotypé: ils ne voulaient pas mourir. Et ne croyez pas qu'un cri de joie éclatait au passage du colonel. Ces pauvres civils en avaient sans doute entendu parlé, mais ne l'avait jamais vu. Auraient-ils pu se douter que le jeune homme sombre et si lucide passant à côté d'eux, tel un vestale de marche funèbre, était ce héros ?
Puis, un soldat se jeta sur lui, essoufflé et très inquiet.
"- Colonel ! fit il, on vous demande en haut, au niveau douze. Il y a du grabuge à la surface et on a besoin de vos compétences à la salle de commandement.
- soldat, fit Ervig, vous voulez une médaille ? Non hein ? Vous voulez survivre ? Alors voyez ces gens... faites les sortir d'ici ! Car ce sera bientôt un champ de bataille ! Ordonna Ervig, se cramponnant à l'épaule du petit caporal.
car tel est mon plan "pensa t-il.
Le soldat paru un peu surpris pendant quelques secondes, mais il repris de la constance et fit de grands gestes pour guider les civiles.
Ervig continuait son chemin, toujours accompagné de son majordome d'ailleurs.
"__ maitre, pensez vous sérieusement que vous devez y aller ? Il en va de votre sécurité ! Paris n'est plus sûr ! Je vous en conjure mein Kaiser, quitter ce bourbier. Allons en Afghanistan, nos troupes nous attendent, et je suis sûr qu'une revue militaire à Fantasia vous fera du bien ! Fantasia est l'avenir, il n'y a plus rien ici ! Dit Vladek implorant et misanthrope.
__ Désolé ! C'est ici que je dois vaincre, ou périr ! Je dois être sur scène quand le rideau tombera ! Et puis, ça ne fait pas parti de mon plan..."
Il continua à avancer, mais le vampire ne comprenait visiblement pas.
"__ Mais bon sang mein Kaiser ! Quel est ce foutu plan ?!
__ Seul moi et la mort, et Napoléon sommes au courant Vladek. Et ne m'appelles plus mein Kaiser... je déteste ce titre... si faible. "Dit Ervig, perdu, avec une note de mépris.
Quand il arriva dans sa salle de commandement,, les estafettes et les officiers s'affairaient. Ils ne prirent même pas la peine de saluer, tellement ils étaient occupés. Ervig vit dans son immense fauteuil le petit Schrodinger dormir. Schrodinger 3bis allons nous le nommer ( Schrodinger 1 du passé, Schrodinger 2 du présent, et Schrodinger 3 du vrai futur ). Ervig constata les faits: lui aussi il allait l'emporter dans les limbes de l'histoire. Non ! Il devait survivre ! Ils devaient tous vivre ! Peu importe les sacrifices ! Il prit délicatement le petit garçon chat et le poussa pour poser sa tête sur ses genoux. Une tasse de thé se trouvait à sa droite, et de grands écrans couvraient les murs. Le SC chauffait. Il était en ébullition. Xana ici aussi s'affairait et combattait se sale humain de Jérémie prit d'une crise de lucifer !
Dans son immense manteau beige terrible, Ervig analysait la situation. Il était quelque peu accablé: il avait sans doute sur estimer les lyoko guerriers. Et pour Luke ( pour différencier avec luc le kal ), il allait mourir une seconde fois. C'était bête. Un si grand Ninja. La puissance même de Fantasia. Cet étrange maladie qui rendait les lyoko guerriers si faible intriguait beaucoup Ervig. C'était sans doute un coup du destin qui le forcerait à devenir un héros de tragédie, et faire basculer le monde dans sa propre fin. Mais à quoi tout cela rimait-il ? C'était absurde !
Et alors qu'il réfléchissait, un soldat apporta le téléphone les reliant à l'Afghanistan. C'était William au bout du fil, son premier lieutenant après Einrich, le cousin Dumbach.
"__ Allo, colo ? J'ai des nouvelles de ce qui arrive à Paris, il faudrait que nous frappions tout de suite ! Ainsi, cela permettrait de vous soulager. Nous pouvons intervenir en 24h avec 65% de notre armée.
__ Non William, c'est trop tôt. Beaucoup trop tôt. Il y a en ce moment un bras de fer. Je sais qu'ils ont une idée en tête les lyoko destroy. Moi même j'en ai une. Laissons les un peu s'amuser. Jouons ! Jérémie ce prend pour un joueur d'échec ! Hors nous sommes dans une partie de poker ! Ne brûlons pas les étapes... commençons par la phase un... tu as réussi à convaincre les shinigamis ?
__ Ca n'a pas été facile. Ils voulaient te parler, où à un représentant des chevaliers de l'ordre de l'hippogriffe... enfin bon, ils acceptent de mettre du grabuge au Japon.
__ C'est bien cela le problème William... ce sera seulement du Grabuge. Il faudra mesurer notre temps... pas agir trop vite, ni trop lentement. Phase un...
__ Phase un... "murmura William en raccrochant. Tout n'est que illusions, se répétaient Ervig. Il en émettait, mais ses ennemis aussi. Surtout PEter, qu'il adorait. Il adorait ce stratège, son meilleur adversaire. Mais il avait l'esprit sans doute trop mathématique pour mériter le titre de maitre marionnettiste. Il observait ce qui se passait dehors. Cette action... les murs tremblèrent. Un surpersprint de Ulrich sans doute. C'était si amusant.
Ervig regardait le combat des Peter avec attention. Il pensait que celui des Ulrich faisait trop Shonen. Non... celui des Peter était parfait. Mélangeant esprit et force. Il y avait chez Peter un je ne sais quoi qui fascinait Ervig. Sans doute Breton représentait l'état d'esprit qu'aurait pu acquérir le Kaiser qui ne devrait de toute façon jamais régner, si les évènements ne s'étaient pas présenté ainsi. C'était fascinant.
"__ Ouille..". fit Ervig, sadique, en voyant le coup que venait de se prendre le petit Peter. Il avait vraiment du mal. Pourtant, Ervig sentait qu'il pouvait acquérir le titre de maitre marionnettiste lui aussi. Il lui suffirait de se débarrasser de quelques choses encombrantes. Et le colo observa le "vilain" Peter comme il aimait l'appeler pour le rabaisser. Il l'imaginait dans un uniforme noir, le genre d'unité qu'il rêverait de créer pour anéantir tout ceux qui auraient fricoté avec l'enemi. Oui ! Breton aurait du charisme, une prestance avec cet uniforme ! Tellement excitant et machiavélique, que ça en deviendrait jouissif ! Ervig se demandait sil pourrait le tuer de ses propres mains... il hésitait. Il rêvait d'avoir la bonté d'offrir cette possibilité à d'autres, de dire les mots : tuez les, tuez les tous. Mais le fait de pouvoir lui enfoncer un magnum dans la bouche, et d'appuyer sur la gâchette était assez plaisant aussi. Mais le visage démoniaque et angélique du grand Breton serait amoché... ce serait dommage. En tout cas, il n'aurais aucun scrupule à assassiner Ulrich de ses mains ! Mais une chose était sûr... si devait en laisser un en vie pour reconstruire l'avenir, se serait Breton. Oui, son cerveau était si intéressant ! Tout était fascinant chez lui ! Que ce soit de le laisser en vie, que de le tuer. Oui avec Breton... il pourrait tous les éclipser... il pourrait fonder un nouvel ordre mondial... c'était fascinant.... Mais ce n'était que Utopie !! Pour l'instant, ses alliés se faisaient battre ! Ervig enrageait... il ne fallait pas trop que les lyoko guerriers se fassent battre... il fallait attendre la nuit. Il se rappela que Walter, l'ange de la mort, le vampire aux griffes épées, mouvantes telles des serpents, et Vladek, le maitre vampire, le maitre des ombres, se trouvaient dans le bunker... fallait-il mieux les envoyer l'un après l'autre, ou les deux en même temps ?
Soudain, un informaticien cria:
"__ On subit une attaque directe de type 88p ! Adresse IP 78op ! Les connexions viennent du Japon ! Colonel ! Je crois que c'est ...lui ... Jérémie Belpois ! "
Et ces imbéciles d'américains qui ne voulaient pas lui prêter Carthage ! Si Xana et Carthage fusionneraient, cela représenterait une force terrible. Mais si Jérémie attaquait en même temps les américains ? Carthage serait dans la même situation que Xana ? Ervig mis ses méninges en route. Il fallait négocier avec les amis américains. Schrodinger 3bis se réveilla... il allait avoir une mission... lui qui rêvait de voyager à N-Y !
Un soldat des communications se mis à pinailler.
"__ Ennemis en approchent ! Il y a d'autres lyoko destroys en approchent!"
Finalement ça ce compliquait tout ça. a moins que ça ne fesait parti d'un plan. Bref, Ervig devait vite trancher dans ses intenses réflexions. Il allait donner une consigne. Heureusement Vladek et Walter se trouvaient là aussi ! Un jour, Vladek avait demandé quel gout avait le sang de translaté...
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