J'espère de tout cœur qu'elle vous plaira autant que la précédente.
Ulrich je te kiff a écrit:C'est......... Sissi??

Pour ceux qui n'ont pas deviné, il s'agit de la seule et unique fille dont notre cher maigrichon a dit qu'elle était géniale! (et peut-être même qu'elle n'était pas comme les autres, mais ça, j'en suis moins sûr...).
C'est plus clair, là? Non? Bon, ben dans ce cas, je me dois de vous le dire, c'est [spoil]écris dans la suite!![/spoil]!!!
Bonne lecture!
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« Bonjour, Odd. Ça faisait longtemps!
- Salut, Sam! »
Il était toujours autant sous le charme de la belle métisse. À tel point qu'il ne savait plus trop quoi lui répondre. Il était tout fébrile rien qu'à l'idée qu'elle se tenait juste en face de lui. Son cœur battait la chamade. Il ressentait une impression étrange, comme un mélange de joie de la retrouver, même de façon aussi impromptue, d'intimidation et d'admiration, car Sam lui avait toujours fait cet effet quand ils étaient tous les deux ensemble. Et Lénaïg dans tout ça? Il n'en avait plus que faire. Le seul véritable amour de sa vie était là devant lui et, cette fois, il n'était pas décidé à la laisser s'en aller comme ça. De son coté, Sam était exactement dans le même état. Ulrich et Lénaïg, tous les deux stupéfaits par leur découverte, se mirent un peu à l'écart des deux amoureux transis.
« Dis donc! Depuis quand tu connais Sam, toi? » demanda Ulrich, encore abasourdi.
- « Ben c'est plutôt à vous deux que je devrais poser la question!
- Odd et moi, on la connait depuis le collège. Ça devait être en quatrième ou en troisième, je ne me rappelle plus trop bien. Elle était dans un autre collège que nous mais Odd a quand même réussi à sortir avec elle. Jusqu'à ce qu'elle déménage pour partir dans le Sud. Et toi, comment tu l'as connue?
- Ben moi, faut croire que c'était juste après vous, quand j'étais en internat à côté de Marseille.
- Ha, oui! Je me rappelle! C'était en plein dans ta période "True Rebelz de la mort qui tue"!!!
- Mouais bon... Mais toi, c'était combien de temps avant ta période "Ouin! Je suis désespéré! L'amour de ma vie, le seul, l'unique, vient de me plaquer pour un super blaireau qui a tout de moins que moi!"
- Heu... Sans vouloir te vexer, je crois que t'es sorti avec très récemment le super blaireau en question...
- Quoi?! Tu veux dire que c'était...
- Ton "Willou chéri d'amour"!
- Nan! Tu déconnes, là!
- Pas le moins du monde!
- Alors ça! Je ne lui pardonnerais jamais!
- Heu... On t'a jamais dit que t'étais un peu bizarre dans ton genre, toi??
- Comment ça?
- Ça s'est passé avant que tu le connaisse, tu sais?
- M'en fout! Faut pas faire chier les membres de ma famille! C'est tout! La prochaine fois que je le vois, ça va barder! Et il va s'en souvenir longtemps!
- Je peux t'aider pour ça, si tu veux!!
- Si tu compte faire comme ce matin, il ne vaux mieux pas! Je préfère largement ma méthode à la tienne! Certes, c'est moins expéditif mais on s'en souvient très longtemps!
- Comme tu veux! Mais si t'as besoin d'aide, n'hésite pas! »
Puis le beau brun et sa cousine se retournèrent vers Odd et Sam. Sur le coup, ils furent surpris par la tournure que les événements avaient pris entre eux alors qu'ils ne les avaient laissés tous les deux que quelques instants.
« Miam miam! De la soupe de langues! » lança Lénaïg sur un ton moqueur.
- « Dis, Odd! Tu pourrais quand même laisser Sam respirer un peu!! » renchérit Ulrich, toujours aussi épaté par la rapidité de son ami dans ce domaine.
- « Faudrait peut-être penser à arrêter sinon vous n'aurez plus faim ce midi!! »
Mais les deux tourtereaux ne l'entendaient pas de cette oreille et, entre deux tours de langues, Odd fit un signe aux deux autres afin qu'ils se taisent, sans pour autant cesser d'embrasser sa dulcinée. Le genre de signes qu'on fait quand on fait quand on est enfant et qui signifie "ferme donc ta boite à camembert!". (Hou là!! Où ai-je donc été chercher ce vieux relent de puérilité, moi???). Cela eut pour effet de faire éclater de rire Lénaïg et son cousin. Puis Sam et Odd se décollèrent l'un de l'autre. Puis Odd posa son front contre celui de Sam. Ils se regardaient amoureusement dans les yeux avec un petit sourire aux lèvres car la situation les avaient eux aussi quelque peu amusés.
« Bon alors? On se la visite, cette tour Eiffel, oui ou non? » questionna Ulrich.
- Plutôt deux fois qu'une! » répondit Odd heureux comme jamais.
Et ce fut ainsi qu'ils se dirigèrent vers l'un des guichets pour prendre leurs tickets d'entrée. Une fois cette formalité accomplie, ils prirent tous les quatre l'ascenseur pour se rendre directement au troisième étage de l'édifice d'acier. Arrivés à destination, ils se laissèrent aller à admirer la vue splendide qui s'offrait à eux. Lénaïg était subjuguée par tous ces monuments qu'elle pouvait apercevoir de plus ou moins loin. Elle n'en avait jamais vu de pareille. L'Arc de Triomphe, le Sacré Cœur, Notre-Dame, l'Obélisque de la Concorde, le Louvre, la Tour Montparnasse, le Panthéon, et tant d'autres dont elle ne soupçonnait même pas l'existence. Odd et Sam étaient comme scotchés l'un à l'autre, regardant dans la même direction. Ulrich les observait tous les deux. Il était heureux pour son ami mais éprouvait aussi une certaine mélancolie. Il ressentait même une espèce de vide à ses côtés, comme s'il s'agissait de l'absence de celle qu'il avait tant aimé auparavant.
Le temps passa quelque peu. Le quatuor poursuivit sa tournée des monuments de Paris par l'Arc de triomphe. Vers midi et demi, ils en ressortirent et entamèrent la descente des Champs Élysées. Ils s'arrêtèrent aux environs du milieu de l'avenue pour rentrer dans un restaurant afin d'y déjeuner. Celui-ce se déroula dans la joie et la bonne humeur. Après une bonne heure à table, au moment de reprendre la visite, Ulrich demanda:
« Bon, alors, on continue avec quoi comme monument, maintenant?
- Et si on se faisait les quais de Seine et ensuite Notre-Dame. Ça serait bien, vu qu'on est dans la bonne direction. Non? » proposa Odd.
Les trois autres acquiescèrent et tous les trois se mirent en route. Odd et Sam étaient toujours aussi inséparables. Lénaïg, elle, avait des étoiles plein les yeux tant elle était émerveillée par la beauté des monuments auprès desquels elle passait à proximité. Les Petit et Grand Palais, les divers ponts, l'Obélisque de la Concorde, le jardin des Tuileries, le Louvre, son Carrousel et sa pyramide de verre. Et, sur l'autre rive, le musée d'Orsay, le palais de l'Assemblée Nationale (Je ne me rappelle plus de son nom...), et par dessus les toits, le sommet de la tour Eiffel et le dôme des Invalides. Vers quinze heures trente, ils arrivèrent enfin au pied de Notre-Dame.
« Ça vous dit de monter jusqu'en haut? » proposa Odd.
- « Y a un ascenseur, au moins? » lui demanda Lénaïg.
- « Ben, non, pas trop! Les ascenseurs, c'était pas trop leur trip, aux bâtisseurs de cathédrales, tu sais!
- Bon ben dans ce cas, ça sera sans moi! » répondit la jeune femme. « C'est pas que je m'ennuie, bien au contraire, mais je crois que j'ai besoin d'une pause parce que je commence à avoir mal aux jambes!
- T'as raison! » poursuivit son cousin. « Ça sera déjà pas mal si on visite le rez-de-chaussée! »
Ils s'y engouffrèrent tous les quatre et en ressortirent une vingtaine de minutes plus tard. Lénaïg avait toujours autant d'étoiles dans les yeux malgré une douleur aux jambes qui devenait de moins en moins supportable. Puis Odd proposa à ses amis de faire une petite pause dans un petit bar de sa connaissance sur une petite place dans le quartier latin tout proche (de l'autre côté de la Seine). Le petit groupe s'y rendit en moins de cinq minutes et Lénaïg put rapidement y soulager sa douleur. Ils s'installèrent en terrasse pour profiter des premiers beaux jours (je ne sais plus si je l'ai mentionné quelque part auparavant, mais ça se passe entre la fin mars et le début mai). Un des serveurs prit leur commande puis revint quelques minutes plus tard pour les servir. La discussion allait bon train dans le petit groupe. Au bout d'un moment, Lénaïg s'éclipsa pour satisfaire à un besoin urgent à l'intérieur du petit bar tandis que les trois autres étaient restés attablés. Et très vite, Odd voulut également sortir de table accompagné de Sam avec comme mauvais prétexte celui d'aller payer immédiatement la note.
« Ça fait à peine quelques heures qu'ils se sont retrouvés qu'ils sont déjà inséparables, ces deux-là! » pensa le beau brun.
Mais au moment ou Odd s'était levé pour partir, Ulrich remarqua que son ami venait de faire un clin d'oeil à quelqu'un qui se trouvait derrière lui. Il se retourna pour voir de qui il s'agissait. Quelle ne fut pas sa surprise quand il vit qui c'était. Elle se tenait là, à quelques mètres derrière lui, immobile. Comme si elle craignait sa réaction. Et lui, il était comme figé, ne sachant pas comment réagir face à elle. Puis il eut comme un éclair de lucidité dans ce vide si profond qui avait pris place dans son esprit. C'était cela que Odd avait manigancé et pour lequel, d'après son ami, il l'aurait remercié plus tard. Elle décida de s'approcher de lui, voyant qu'il ne bougeait plus, ne s'attendant pas à la voir ici.
« Salut, Ulrich. » fit-elle timidement.
À suivre...
Là, normalement, vous devriez vous dire [spoil]"Enfin!! C'est pas trop tôt!!"[/spoil].
Et moi, je vous dis... [spoil]exactement la même chose parce que, honnêtement, moi-même je ne savais pas quand faire que ça arrive!!![/spoil]
En y réfléchissant, cette fic est plutôt dense en événements sur un aussi court laps de temps, vous ne trouvez pas?
VIENDEZ VOIR MES AUTRES FIC!!! Protocole Carthage (version 2), Je ne t'attends plus (terminée) et Sacré Jimbo! (one shot).
Non, je ne m'appelle pas Ann!!! Appelez-moi Vince. (Hé oui! Je suis un mec!!!)