L'anonyme a écrit:Je ne répondrai qu'une seule chose: je ne fais pas de pétition de principe.
Mais si, simplement tu t'en rends pas compte. Une pétition de principe efficace ne se repère pas facilement.
A propos de toutes les citations que tu récuses, c'est obligé que tu les poses implicitement, car ces prémisses sont indispensables pour que les arguments fonctionnent. Si tu ne me crois pas, réécrit tes arguments en langage formel, tu verras.
La première citation est un cas un peu différent. Si je déduis que selon toi, accomplir son devoir n'est pas un acte moral, c'est parce que tu as écrit que le pompier sauvant des gens accomplit "seulement son devoir", mais qu'il n'est pas moral car "Jamais il n'est confronté à une situation où il doit choisir le bien et pas le mal". Je te cite mot pour mot, je ne peux pas faire plus.
Répéter "je n'ai pas dit ça" n'est guère convainquant. Évidemment que, stricto sensu, tu ne l'as pas dit, puisque c'était implicite. Mais ça faisait partie intégrante du raisonnement. Un bon moyen de me convaincre serait de donner la formulation correcte des arguments, si d'aventure ma reconstitution est incorrecte.
C'est toi qui n'écoutes pas ce que je dis. Lorsque je lis tes réponses, elles me semblent à des kilomètres de ce que je dis -parce qu'elles le sont.
Je pourrais te dire exactement la même chose. Je t'explique un truc simple, à savoir que le statut moral de quelqu'un, fictif ou réel, dépend de ses intentions, et non des autres personnages, et toi tu pars dans des considérations assez tortueuses. Tes concepts moraux changent de propriétés en cours de route : ils sont absolus, pas absolus, ça change sans crier gare, on perd le fil. Tu te focalises pendant je ne sais combien de posts sur le raisonnement par l'absurde faisant intervenir le saint, alors que ce n'était qu'un vague exemple loufoque, et le fait que ce soit un mauvais exemple ne change pas le fond de l'affaire. Tu ne réponds pas du tout à ma question, qui est de savoir si, oui ou non, tu es d'accord avec ma définition, et si non, pourquoi. Je t'ai posé cette question plusieurs fois et tu n'y as pas répondu.
Et puis, bon, c'est bien joli de dire que je réponds à côté, ce n'est pas impossible, mais tu n'expliques jamais pourquoi je suis à côté.
La preuve est faite que mes explications sont parfaitement compréhensibles puisque quelqu'un les a comprises.
Absolument pas. L'invité a simplement compris ta thèse, juste ta thèse, à savoir que selon toi le bien ne se manifeste que par opposition au mal, ce que j'avais compris depuis le début. Je te parie qu'il n'a pas compris toutes tes explications.
D'ailleurs, en matière de compréhension, tu n'es pas parfait non plus : tu as compris de traviole une distinction simple de verbes, mais j'ai ré expliqué plutôt que de me plaindre.
Toi qui m'accuses de chercher à avoir raison par des pirouettes rhétoriques, dis-toi que tes réponses font bien plus penser à une tentative de s'en sortir la tête haute qu'à une vraie réponse.
Je ne fais aucune pirouette. Quand tu me poses une question, j'y réponds. Quand je trouve que la discussion dérive, je tente de la recentrer. Quand tu ne comprends pas un argument, je le reformule, plutôt que de me plaindre ou de balancer des évasifs "Non, A implique B ne signifie pas que B implique A." , en ayant la flemme d'écrire les mots dont il est question en toutes lettres, et en ayant la flemme de dire à quelle phrase de la citation cette objection porte.