05 Aoû 2010, 19:03 par Reira
Bon, même si y'a pas beaucoup d'avis, je mets la suite. On sait jamais.. des fois qu'on aime ça. Pardonnez moi d'avance pour les fautes. (je n'ai pas Word -qui détecte et corrige les fautes- donc c'est assez dur.)
Retrouver mon sang qui tourne à cent à l'heure rien qu'en admirant ses magnifiques yeux scintillants.
Et parfois, avoir les miens humides mais lumineux, débordant d'espoir. Me disputer avec lui tout en espérant tout au fond de mon être que les rires suivront. Être heureuse, tout simplement.
Pourquoi ? Depuis cette nouvelle, mon monde plein de lumière et d'espoir d'avenir, ne tenant que sur ces dernières choses, s'est morphé en un triste et vaste territoire glauque, où l'amertume la tristesse y régnait en maître. Si seulement, d'un crayon Raynolz et d'un bout de papier je pouvais tout changer. Cette nuit là, il y aurait pu avoir un tremblement de terre, un Tsunami ou encore une éruption volcanique, je n'aurai pas bougé d'un millimètre. L'avenir me semblait si incertain... J'avais peur. J'ai peur.
Je suis dans une sorte de coma. Un coma non commun à tout les autres connus. Non, celui-ci faisait que j'étais bien réveillée. Un coma douloureux, où les secondes se transforment en minutes, chacune détruisant le peu de joie qui m'habitait.
Je vais me réveiller, il le faut.
Elle se réveilla. Comme à son habitude, elle pris le temps de reprendre ses esprits, avant de se lever, de se préparer à sa journée et pour finir, à franchir la porte et les pièces qui l'a séparaient de ses parents. Elle se retrouva dans la cuisine, et tenta un bref sourire à l'égard de sa famille.
- Yumi ! Il est presque 7h30, et tu viens à peine de te lever ?! Tu vas être en retard !
L'adolescente ne répondit rien. Elle se contenta d'envoyer encore une fois, un sourire timide à son père. Puis, un lourd silence s'imposa chez les Ishyama. Yumi se perdit dans ses pensées tout au long du repas. Comme traquée par son inconscient, elle pensait d'une telle force "je ne dois pas pleurer".
Mais cette envie s'intensifiait à chaque fois qu'elle croisait le regard de ses parents, et de sa mère en particulier.
-FLASHBACK-
Trois jours auparavant. Il est aux environ de 17h, l'heure de quitter le lycée pour nos héros. La jeune asiatique venait d'avoir ses 19ans. Le jeune couple d'intellectuelle, étant les plus jeunes, avaient 17ans. Quant à Ulrich et Odd, ils étaient âgés de 18ans. Xana avait disparu deux ans auparavant, après une bataille acharnée qui avait bien faillit leur couter la vie. Il n'avait pas beaucoup changé, juste un peu grandis. Yumi avait juste troqué ses vêtements sombres contre un blue jean's tout à fait banal & un joli débardeur façon corset, noir. Ulrich n'avait pas vraiment changé de style. Odd et Jérémie non plus.Aelita était quant à elle, habillée d'une jolie robe blanche qui lui arrivait juste au dessus des genoux. En ce début de soirée, le portable de la belle japonaise retentit.
- Yumi. Il faut que tu rentres tout de suite. Et il n'y a pas de discutions. Tu rentres, et c'est tout. Tu verras tes amis plus tard.
- Mais Papa ! Pourquoi ? Il se passe quelques choses à la maison ?
- Rentres, c'est tout. Nous en parlerons, une fois que tu seras rentrée.
Il raccrocha, laissant une Yumi perplexe, inquiète. Son père ne lui parlait que très rarement sur ce ton. Elle pris juste le temps de dire au revoir à ses amis, puis partie. Ulrich la regarda disparaitre au loin avec beaucoup d'inquiétude. Il avait peur que sa belle ne souffre, encore.
Essoufflée, Yumi franchit la porte d'entrée, et appela ses parents. La douce voix de sa mère se fit entendre : "par ici Yumi. Nous sommes dans le salon." Yumi s'y rendit, prise entre angoisse et ses pleurs intérieurs. Ses parents étaient là, assis sur le sofa blanc, qui trônait dans leur salon, accompagnée d'Hiroki, qui était dans le même état que Yumi. Le père Ishyama commença :
- Yumi... Hiroki... Votre mère et moi, avons quelques choses à vous annoncer. Nous essayons de vous le dire déjà depuis déjà quelques semaines, en fait, depuis que nous même, nous savons...
Yumi l'interrompt : "Que se passe t'il ? Évitez les longs discours, s'il vous plait.Vous nous faites peur..."
- Pardon, Yumi, Hiroki ; repris la mère. C'est que nous n'avons pas envie que cette nouvelle vous tombe dessus comme un sac de pierres sur les épaules, vous comprenez ?
- Maman ! dire les deux enfants à leur mère.
- Bon très bien. reprit le père, votre mère est malade.
Il laissa passer un bref instant & repris :
- Malade. Votre mère a passé des examens récemment suite à des pertes d'équilibres, de violents maux de tête, et tout un tas d'autre symptômes.
- Est-ce que vous essayez de nous dire que maman risque de mourir, à cause de sa maladie ? demanda Yumi, apeurée.
Le petit Hiroki, lui, resta interdit. Sous le choc.
- Yumi, tu sais, ton père et moi avons longtemps discuter à ce sujet, avec un médecin spécialisé. Il nous a dit qu'il existait plusieurs moyen pour en guérir. Il nous a aussi conseillé de rester optimistes... Malgré le fait que la maladie de votre mère ne soit pas connu, il nous reste encore des chances...
Yumi, se tenait là, dans le salon, face à ses parents. Ils parlaient, mais elle semblait déconnectée. Tout ce qu'ils dirent, n'était plus qu'un fond sonore à peine audible. A ce moment précis, son cœur & son esprit étaient remplis de doutes, de peurs. Elle sentit son cœur battre si fort, qu'elle eu cru l'espace d'un instant qu'il allait bondir hors de sa poitrine, la libérant ainsi d'un futur qui avait toutes les chances de la faire souffrir.
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Et toi, tu seras là. Tu feras rien, tu vivras même pas. T'écouteras du Saez, ou Within temptation. Tu te diras que les paroles ont toutes été faites pour ta gueule. Tu te demanderas juste pourquoi ton ptit cœur est pas partit avant.
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-Fin du FLASHBACK-
La jeune japonaise longeait les rues de la ville, en direction de son lycée. Elle tenta de garder le sourire malgré tout. La geisha avait passé la nuit à pleurer, engouffrée dans son lit. Elle ne voulait pas que ses amis s'inquiètent pour elle. C'était une fille forte, qui avait vécue des moments bien pires. Il fallait une fois de plus qu'elle soit forte, pour elle, ses amis, sa famille, mais surtout pour sa mère. Car si sa même sa fille ainée baissait les bras, elle ne trouverai sans doute pas assez de force pour vaincre sa maladie.
Arrivée dans son lycée, elle se dirigea directement vers le bâtiment où ses cours allaient se débuter. Au passage, elle croisa ses amis.
- Yumi ! lui dire tous en chœur.
- Salut, fit Yumi, songeuse.
- Tu n'as pas l'air dans ton assiette ? constata Ulrich.
- Oh, ca va... Ne vous inquiétez pas pour moi...
Elle partie sur ces mots. Laissant ses amis inquiets.
- Est-ce que vous croyez que l'état de Yumi est lié à l'appel de son père d'hier ? interrogea Odd.
- Il y a des chances, répondit Jérémie.
- J'irai la voir tout à l'heure. On parlera. fit Ulrich.
Puis, ils se dirigèrent dans leur salle de cours.
La journée se passa sans réelle embuche. Sissi faisait des siennes, mais était toujours renvoyé à sa place, que se soit pas le rigollot de service, ou par le meilleur ami de ce dernier. Lors de la sonnerie qui annonçait la fin des cours de la journée, Ulrich se pressa d'aller rejoindre sa geisha. Ils firent le chemin ensemble.
Sous le soleil couchant de Septembre, les deux adolescents se contentaient de marcher d'un pas lent. Encore une fois, Yumi paraissait ailleurs, même si la présence du samouraï la détendait.
- Yumi...
La concernée leva les yeux vers sont interlocuteur, assez surprise par le ton doux qu'il avait prit.
Il reprit :
- Nous sommes amis Yumi. Si tu as des problèmes, tu peux... Non tu dois m'en parler. Ne fais pas semblant d'aller bien. Nous nous connaissons beaucoup tout les deux, je vois vite quand tu vas mal. Je t'en supplie parles moi. Ne m'oblige à te regarder te détruire mentalement comme tu le fais depuis trois jours. Je t'... Enfin, ça me fait beaucoup de mal de te voir comme ça, et de ne rien pouvoir faire pour atténuer ta douleur...
- Ulrich, coupa la jeune. Je suis désolée. C'est juste que j'ai appris une nouvelle qui me mets sans dessus dessous...
Tout en ce dirigeant vers un petit parc qui se situait à à peine dix minutes de la maison de Yumi, elle lui raconta tout. La maladie de sa mère, les sentiments qu'elle éprouvait face à ça, bref. Tout ce qui faisait que les choses tel qu'elle les avait connues semblaient être tirées à leurs fin.
Une fois arrivé dans le parc, ils s'allongèrent dans l'herbe l'un à coté de l'autre. Ils regardèrent le ciel, comme pour fuir l'espace d'un court moment. Une heure et demi avait passé depuis qu'ils avaient quittés leur établissement scolaire. On pouvait maintenant admirer quelques étoiles. Ils restèrent un moment silencieux. Puis Yumi demanda :
- Cois-tu que quand on meurt, on "existe" encore ? Je veux dire, par exemple, est-ce qu'on peu observer les personnes chers à notre cœur dans le ciel, comme certains le prétendent ?
- Je ne sais pas... Peut-être qu'après la mort, il y a quelques choses choses qu'aucun être humain est capable d'imaginer... Mais ne soit pas défaitiste. Si j'ai bien compris, les médecins sont optimistes, non ? C'est bon signe, je pense.
- Je ne fais pas confiance aux médecins... Ils ont affirmés pouvoir guérir ma mère, alors qu'ils ignorent tout de sa maladie...
Un silence faisait de nouveau son apparition. Yumi se perdait.
- Ulrich... Tu crois qu'un jour on sera heureux ? Jveux dire, imagine : la vie, c'est on nait, on connait quelques années insouciance. En cette période, notre esprit perçoit une liberté. Le crime fatidique nous est permis : espérer, croire, rêver. Puis on grandit, et au fur et à mesure de notre évolution, on s'aperçoit que tout ce en quoi on croyait est faux. Mais on s'dit que c'est comme ça, qu'on peux rien y faire. On continue notre vie, tant bien que mal. Puis, on aime des gens. Puis certains nous trahissent,d'autre s'en vont, d'autre meurent. On souffre, mais on continue d'aimer. On re-souffre, et on continue de plus belle. Et, si on a de la chance, vint le jour où on connait une part de bonheur. Et au moment où on pense vraiment l'être, on meurt, à notre tour...
- Où tu veux en venir ?
- Je sais pas. C'est juste ce que j'ai pensé, là tout de suite. Je suis perdue, alors que ma mère est toujours là. Dans quel état serais-je si elle fini par partir ?
- Yumi...
Yumi l'interrompt : Inconsciemment, quand on passe sa vie auprès d'une personne, quelques soit le lien que l'on a avec elle, on imagine pas qu'elle puisse mourir, un peu comme si le temps, et toutes les maladies du monde ne pouvaient rien contre ces personnes. Comme si elles étaient immortelles. C'est bizarre comme nous sommes faits... A moins que se soit juste moi. C'est surement stupide à dire, mais la perte d'un être cher ne faisait pas parti de mes projets...
Les mains de la jeune fille se mirent à trembler. Son ami le remarqua, il s'interrogea: "C'est le froid qui la fait trembler, ou la peur ?". Il prit son courage à deux mains, et lui offrit une étreinte. Sa tête posée sur l'épaule du jeune homme, Yumi se laissa fondre en sanglots, tout en enroulant ses bras autour de la taille de son ami. Elle avait l'impression d'être dans un nouveau monde. Un monde utopique où personne ne meurt. Il semblait que les bras d'Ulrich lui offrait une sorte de barrière d'invincibilité. La chaleur du corps du samouraï l'a rendait presque paisible. Ils restèrent ainsi des heures.
- Tu sais, commença la belle, si il n'y avait pas la maladie de ma mère, là, avec toutes ces étoiles qui nous illuminerai presque, ce lieu paradisiaque et toi à mes coté et le fait que tout de suite là maintenant nous soyons si proches, je serais vraiment heureuse...
Le concerné se mit à rougir, timidement. Elle ne le vit pas, à cause de la position qu'elle avait.
Yumi, en pensée : "Si tu savais comme je t'aime..."
Ça y est. Mon innocence, inconscience reprend le dessus. Ne me réveillez pas. Je n'ai pas envie de redevenir celle que je suis. Là, dans ses bras, jme sens forte. Jme sens vivante. L'air semble plus facile à respirer.
☜♡☞ "Il y a un adage qui dit qu'on fait toujours du mal à ce qu'on aime. Mais il oublie de dire qu'on aime ce qui nous font du mal."