par Pandora400 » 26 Fév 2014, 19:17
Bonjour à tous...
Je... Je ne sais pas quoi vous dire, ma vie fut très rude depuis quelques mois et j'ai laissés tomber beaucoup de loisir qui me tenait pourtant à cœur, et Code lyoko en faisait parti.
Je n'ai aucune excuse pour ce que j'ai fait, et lorsque j'ai prit conscience de cet espèce d'abandon, je n'ai pas eu le courage de continuer à écrire, car je n'en avais pas la motivation, et sans motivation, mon écrit aurait été médiocre, et ça je ne le voulais pas.
Mais j'ai pris une décision importante, et cette décision, c'est de faire de l'écriture quelque chose de plus sérieux qu'un passe-temps, je veux devenir écrivaine...
J'ai eu quinze ans récemment, et aujourd'hui, alors que ma vie continuait, j'ai repensé à cette histoire, à tout le scénario que j'avais envisagé, et aux chapitres et aux événements que j'avais en tête depuis le début de l'histoire, et puis j'ai pensé à vous... Mes fidèles lecteurs (Jules merci beaucoup pour mon anniversaire avec un an de retard x) je sais que mon absence n'est pas vraiment justifiable, mais soudainement, mes doigts me démangeaient, il fallait que j'écrive à nouveau sur Code lyoko...
Alors, ça peut paraitre insensé, surtout que je n'ai pas touché à ce dessin animé depuis longtemps, mais j'ai compris beaucoup de chose depuis mon changement d'école (faites pas gaffe à ma vie..) et j'ai pris conscience de mes passions, et code lyoko en fait parti, malgré mes 15 années, il est toujours possible de faire d'un simple dessin animé une histoire d'horreur non? Après tout c'est mon style ^^
***************************************************************************************************************************************************
Le froid lui paralysait les entrailles, lui causant d’épouvantables frissons glacés, comme si elle se trouvait au beau milieu d’une tempête de neige, seule, attendant la mort, ne sachant même pas pourquoi elle se trouvait ici ni même qui elle était…
Comment allait-elle s’en sortir sachant qu’elle ne connaissait rien de l’endroit où elle se trouvait, de qui elle était et dans quelle époque elle se trouvait, elle sentait bien qu’il se passait quelque chose d’anormal et de très grave, mais quoi ?
L’ombre avait disparu, mais elle pouvait encore entendre les mêmes paroles en boucles « tuer… Tuer… » Qu’est-ce que cela signifiait, combien de temps allait durer ce petit manège infernal ? Et surtout, combien de temps allait-elle encore pouvoir tenir sans revoir l’ombre qui, elle le savait, serait sans doute prêt à la tuer d’un instant à l’autre.
Elle devait s’enfuir, même si elle ne savait pas où elle était, même si elle ne savait pas où aller, même si elle ne savait pas qui elle était, il lui restait son instinct, et cet instinct lui dictait de s’enfuir, le plus vite possible…
Sans réfléchir, la jeune fille se leva, et s’enfuit à toute jambe.
//
Les deux garçons se regardaient fixement, l’acier se mêlant à l’œil du tigre, tous deux ne savaient pas comment régler les problèmes qui se posaient à eux, et surtout, comment les exprimer, combien de temps pourraient-ils encore cacher leurs doutes, leurs craintes et leurs appréhension aux autres, tous se demandaient comment ils allaient s’en sortir, mais s’il n’y avait que cela ce sera passable, il y avait aussi les autres, et les liens qui les unissaient, la bande était très complice et très proche, chacun à leur manière, mais ils s’aiment tous beaucoup, comment aider les autres quand on doit se défendre soi-même ?
-Arrête de me fixer comme ça, tu sais ce que j’en pense, je le fais pour nous tous, et tu sais que j’ai raison, tu le sais au fond de toi, fais-moi confiance ! Déclara le blondinet en se relevant vers son meilleur ami pour essayer de le convaincre.
Le brun ne savait pas quoi faire, s’en prendre à Nicolas ? En était-il vraiment capable, certes il n’avait jamais porté le garçon dans son cœur, mais tout de même… Il préférait laisser le bénéfice du doute, personne ici ne méritait de mourir…
-Je… Je sais pas Odd c’est vachement extrême ton truc…
Le garçon en question soupira de dépit, il ne savait plus quoi faire pour convaincre son ami, alors une seule solution : Toucher les points sensibles…
-Ulrich réfléchit, je te l’ai déjà dit, tu ne pourras pas protéger Yumi si Nicolas se met à l’attaquer, j’ai bien compris la promesse que tu t’es faite, et je la respecte totalement, alors si tu tiens vraiment à la respecter fais ce que je te dis, et tu sais que j’ai raison.
Le samouraï sera les dents devant l’argument de son meilleur ami, c’était la deuxième fois que le blond appuyait là-dessus, et plus les secondes s’écoulaient, plus le brun se laissait convaincre, après tout il n’avait pas tord, comment pouvait-il rivaliser contre un zombi sans se faire avoir lui-même, en soit ce n’était pas un problème s’il pouvait sauver Yumi, mais il ne fallait prendre aucun risque, et si lui-même se faisait contaminer, il ne pourrait plus la protéger et ça, ce n’était pas acceptable.
-Je ne parle pas de le tuer Ulrich, seulement de l’attacher et de l’enfermer quelque part, à nous deux on peut le maitriser, ensuite on se tire d’ici tout en prenant quelques vivres de nourritures et d’eau, et ensuite on essaie de se rendre à l’usine le plus vite possible.
-Peut-être mais la distance est encore grande, on ne pourra pas rejoindre l’usine sans prendre trop de risques, le parc doit être infestés de morts-vivants à l’heure qu’il est, on ne passera pas sans y passer nous-mêmes, surtout avec les deux galériens qui nous collent aux basques si on enlève Nicolas, il faudrait trouver des armes…
Odd acquiesça et se mit à réfléchir, triturant toujours le bas de son pull en signe de nervosité, ce n’était pas avec des barres de fer et des bouts de bois qu’ils arriveraient à vaincre les zombies, à moins que…
-La réserve ! Si ça se trouve on trouvera des trucs pour se défendre et en défoncer quelques un au passage, ce serait le mieux à faire.
-Génial, en attendant, va falloir la jouer serré, sans réveiller les soupçons des autres, comment on a s’y prendre sans réveiller tout le monde ?
-Pour l’instant ça n’a pas l’air possible, il faudrait pour l’instant se contenter d’y réfléchir, après ça on avisera.
Les deux amis baissèrent la tête, chacun plongés dans leurs pensées, la stratégie ne plaisait guère au guerrier brun, mais il n’avait pas le choix, il savait au fond de lui que c’était la bonne solution, même si ça lui répugnait d’abandonner Nicolas, ce qui revenait à le condamner, la perspective de perdre Yumi et même ses meilleurs amis était inenvisageable, alors quitte à devenir odieux, il préférais le faire pour la bonne cause.
Mais alors qu’il était plongé dans ses pensées, un détail lui sauta aux yeux, comment Odd était-il au courant de ses motivations, et savait-il jusqu’où il était prêt à aller ?
-Odd… Qu’est-ce que tu sais sur mes motivations ? Je n’ai rien dit à personne…
Le blond soupira pendant ce qui lui sembla être une éternité avant de déclarer dans un clin d’œil :
-Viens… On va marcher un peu, faudrait pas que les autres entendes.
Ulrich se concentra du mieux qu’il pu pour ne pas rougir comme à son habitude et suivit son meilleur ami, content de le revoir d’humeur un peu plus joyeuse.
Alors qu’ils s’engouffraient dans les profondeurs du réfectoire, gardant malgré ce qui était prévu le silence, un silence lourd, pesant, comme l’atmosphère et l’ambiance qui se jouait depuis l’incident encore trop mystérieux.
Peut-être qu’au fond, même s’ils voulaient parler, ils ne savaient touts les deux pas quoi dire, quoi faire, et pour le samouraï, il était très dur d’admettre devant quelqu’un ce qu’il avait en tête depuis le début.
C’est finalement Odd qui prit la parole en premier, brisant le mur de glace invisible mais à la fois indestructible qui s’était construit entre les deux meilleurs amis.
-Tu ne pense pas pouvoir arriver jusqu’à l’usine je suppose ? Déclara ce dernier d’un ton sombre et résigné.
-Comment t’as compris ? Répondis le brun sur le même ton.
Depuis le commencement de cette épouvantable aventure, le guerrier brun savait que pour tenir la promesse qu’il s’était fait, il devait être prêt à tous les sacrifices, et cette promesse ne lui permettrait sûrement pas d’attendre l’usine et d’aller sur Lyoko, ce serait même un miracle s’il y parvenait.
-Ça se voit dans tes yeux, tu as le regard d’un condamné à mort qui atteint le jour où il passera sur la chaise électrique, seulement, là ce n’est pas vraiment une chaise qui va avoir raison de toi je suppose… Déclara-t-il sur un ton mi-sarcastique, mi-peiné.
Le brun ricana amèrement, sachant malgré tout que son meilleur ami avait raison, il ne pouvait pas promettre de survivre jusqu’à l’usine, pas avec les risques qu’il était prêt à prendre.
-Je suis désolée Odd… J’aimerais survivre mais je suis réaliste, si je veux la protéger, elle ou même toi et les autres, je risquerais ma peau, et avec la menace qui plane sur nos tête, il est impossible de s’en sortir sans quelques cicatrices, au mieux…
-Je comprends mon pote, je te soutiendrais toujours, et promis je n’en parlerais pas aux autres, mais Ulrich… Tu es sûr de ton coup ? Je veux dire, sacrifier ta vie pour Yumi en cas de besoin ?
Cette phrase était reflétait quelque peu l’aspect égoïste du blondinet, son meilleur ami était une des choses qu’il avait de plus chère, malgré leurs différences, Odd savait qu’à eux deux, ils formaient un duo d’enfer, comment pourrait-il s’en sortir sans lui, sans ce garçon grincheux, mystérieux et en même temps timide avec un grand cœur qui constituait son meilleur ami ?
-Je te l’ai dit Odd, tu m’as déjà posé la question un jour, oui, je serais capable de mourir pour Yumi, tu es le mieux placé pour le savoir non ?
Odd soupira de tristesse, un maigre sourire s’affichant tout de même sur son visage, s’il avait su qu’un jour cette simple question prendrait un sens plus grand, il ne lui aurait jamais posé, au moins il aurait pu garder l’espoir de voir son meilleur ami survivre… Mais là…
Alors qu’il était plongé dans ses pensées morbides, Odd tourna la tête et vit le visage de son meilleur ami refléter ce qu’il ressentait en dix mille fois pire, la culpabilité s’installa en lui.
-Mais je suis sûr que tu va t’en sortir ! Après tout t’es un lyoko guerrier oui ou non ? Même sans ton sabre tu peux faire des ravages. S’exclama-t-il avec le ton le plus enjoué possible.
Même si cela semblait faire une bien maigre consolation en vu de la situation dans laquelle les héros se trouvaient, l’ambiance était clairement au plus bas, et ça n’allait pas en s’arrangeant, surtout après les confidences de son meilleur ami…
Mais malgré la situation, malgré le drame qui se produisait encore à l’heure d’aujourd’hui, Odd refusait d’abandonner, il refusait de s’abandonner lui-même, et ses amis, ce n’était pas dans son caractère ni même dans ce qu’il prévoyait, il était persuadé qu’en restant unis, ils parviendrais à s’en sortir tous ensembles, et pour cela, il fallait garder espoir et ne pas créer des tensions, il fallait convaincre Jérémie de ne pas se laisser déborder par ses émotions, certes, ils étaient tous à cran, mais ce n’était pas une raison pour s’embrouiller entre eux, ils étaient des Lyoko-guerriers oui ou non ?
-Oui, t’as sans doute raison… Allez viens on va regarder si y’a pas quelques trucs consistants pour la route de demain dans les cuisines. Approuva Ulrich dans un sourire en entrainant son meilleur ami vers le fond de la pièce.
Cette petite discussion leur avait fait du bien à l’un comme à l’autre, ils étaient meilleurs amis, même s’ils étaient aux antipodes au niveau du caractère et de la façon de vivre, chacun savait que l’autre l’aimait beaucoup, et que depuis le premier jour, ils ne pouvaient plus se passer de l’autre.
Ils espéraient juste pouvoir rester ensemble jusqu’à la fin de cette aventure, même s’ils y croyaient peu…
//
-Yumi… Yumi…
Le bruit à peine perceptible résonna dans ses tempes, telle une musique à basse fréquence dont on ne se rappellerait pas complètement les notes et les paroles.
-Yumi… réveille-toi…
La jeune fille ouvrit péniblement les yeux pour constater qu’elle se trouvait dans le noir, seule la voix semblait être sa compagne dans cet univers semblant proche des enfers et dont la solitude et la peur étaient les caractéristiques principales.
A bien y réfléchir, cette scène ressemblait fortement aux rêves qu’elle avait la dernière fois, la voix était toujours aussi mystérieuse, et sans aucun indice pour déterminer sa provenance, &tait-elle masculine, féminine, informatique, et elle ne permettait pas non plus de déterminer l’âge de l’expéditeur, était-il jeune, ou plus âgé ?
Yumi avait pourtant l’impression de la connaitre, cette voix lui semblait lointaine et proche en même temps, comme si elle l’avait déjà entendue, comme si elle la connaissait mais qu’elle ne voyait de qui elle venait, c’était une sensation très angoissante.
-Yumi écoute-moi…
Surprise, la jeune fille essaya de se redresser, mais elle restait en constante position de flottement, lui rappelant le réplika dans l’espace, seulement, elle n’était pas dans une fusée avec Odd, mais dans un espace vide et sombre, sans personne autour d’elle, elle avait froid, elle se sentait terriblement oppressée, elle ne savait pas qui était en train de lui parler, la situation était épouvantable, Yumi détestait cette sensation de ne rien comprendre et d’être déboussolée.
-Yumi… La chaufferie… Ne va pas dans la chaufferie…
-La chaufferie ? Pourquoi, dis-moi qui tu es, qu’est-ce que tu attends de moi, réponds !
Mais la voix ne faisait que répéter ces mêmes paroles, ne pas aller dans la chaufferie, et sans le savoir, cette demande posait un gros problème, elle était plus proche de leur emplacement actuel, et de plus, ils n’auraient pas été obligés de passer par le parc pour rejoindre l’usine, qui devaient grouiller de zombies, pourquoi pas la chaufferie, se pourrait-il que quelque chose de plus dangereux s’y cache ?
Difficile de faire plus dangereux qu’actuellement… Pensa-t-elle avec ironie.
-Yumi, ne t’approche pas de la chaufferie, sinon toi et tes amis risquez votre peau.
-Parce qu’on la risque pas maintenant peut-être, dis-moi plutôt qui tu es et comment tu sais autant de chose, comment tu connais mon nom, comment tu connais mes amis ? Réponds ! S’exclama-t-elle en sentant la colère, l’impatience et la panique prendre le contrôle d’elle-même.
Yumi avait toujours su gérer ses émotions de sorte à ne pas laisser entrevoir ce qui pouvait se tramer au fond de son cœur, Ulrich en avait d’ailleurs fait les frais de nombreuses fois, ne comprenant pas toujours ses actions envers lui, mais là, la situation était critique, allait-elle vraiment écouter une simple voix pouvant venir de n’importe qui et qui lui dictait quelque chose n’aillant aucun sens et ne les avantageant pas du tout ? Même pas en rêve !
-Je sais de nombreuses choses, et des choses pouvant vous avantager, estime-toi heureuse que je puisse entrer en contact avec toi…
-Et pourquoi je devrais l’être, tes conseils ne sont pas des plus utiles pour moi et mes amis, et puisque tu sais tout, dis-moi où se trouve mon frère ?
Certes quelqu’un d’autre aurait trouvé cette question des plus stupides en vue de la situation et du jeune âge de son petit frère, mais un lien fort les unissait, malgré les brouilles qu’ils pouvaient avoir eux, la jeune nippone savait qu’elle pouvait le retrouver, et qu’il n’était pas mort, elle le sentait, elle sentait au fond d’elle qu’Hiroki était vivant, dans quel état, elle ne le savait pas, mais débrouillard comme il était, il avait sûrement trouvé une solution.
-Ne cherche pas à me retrouver grande soeur, ne t’approche pas de moi, ne va surtout pas à la chaufferie…
Hein !? Grande sœur, il l’avait appelé grande sœur ! Cette voix, si elle lui avait semblé familière, c’était parce qu’elle venait d’Hiroki, c’était son petit frère qui lui parlait !
-Hiroki, c’est toi ?! Hiroki !
-Rappelles-toi ce que je t’ai dit, ne va pas dans la chaufferie…
-Hiroki ! S’écria-t-elle pour qu’il continue de lui parler, mais son hurlement se perdit dans le vide, et elle se sentit tomber dans le vide, perdant la même occasion connaissance…
Grosse ambiance non? Un Ulrich qui se voit déjà mourir, un Odd dépressif et une Yumi qui parle à son frère en rêve par messages codés, c'est chouette hein? Ils sont pas sortis de l'auberge ^^
J'espère que j'ai toujours des lecteurs pour cette fiction horrifique à souhait

Bonjour à tous...
Je... Je ne sais pas quoi vous dire, ma vie fut très rude depuis quelques mois et j'ai laissés tomber beaucoup de loisir qui me tenait pourtant à cœur, et Code lyoko en faisait parti.
Je n'ai aucune excuse pour ce que j'ai fait, et lorsque j'ai prit conscience de cet espèce d'abandon, je n'ai pas eu le courage de continuer à écrire, car je n'en avais pas la motivation, et sans motivation, mon écrit aurait été médiocre, et ça je ne le voulais pas.
Mais j'ai pris une décision importante, et cette décision, c'est de faire de l'écriture quelque chose de plus sérieux qu'un passe-temps, je veux devenir écrivaine...
J'ai eu quinze ans récemment, et aujourd'hui, alors que ma vie continuait, j'ai repensé à cette histoire, à tout le scénario que j'avais envisagé, et aux chapitres et aux événements que j'avais en tête depuis le début de l'histoire, et puis j'ai pensé à vous... Mes fidèles lecteurs (Jules merci beaucoup pour mon anniversaire avec un an de retard x) je sais que mon absence n'est pas vraiment justifiable, mais soudainement, mes doigts me démangeaient, il fallait que j'écrive à nouveau sur Code lyoko...
Alors, ça peut paraitre insensé, surtout que je n'ai pas touché à ce dessin animé depuis longtemps, mais j'ai compris beaucoup de chose depuis mon changement d'école (faites pas gaffe à ma vie..) et j'ai pris conscience de mes passions, et code lyoko en fait parti, malgré mes 15 années, il est toujours possible de faire d'un simple dessin animé une histoire d'horreur non? Après tout c'est mon style ^^
***************************************************************************************************************************************************
Le froid lui paralysait les entrailles, lui causant d’épouvantables frissons glacés, comme si elle se trouvait au beau milieu d’une tempête de neige, seule, attendant la mort, ne sachant même pas pourquoi elle se trouvait ici ni même qui elle était…
Comment allait-elle s’en sortir sachant qu’elle ne connaissait rien de l’endroit où elle se trouvait, de qui elle était et dans quelle époque elle se trouvait, elle sentait bien qu’il se passait quelque chose d’anormal et de très grave, mais quoi ?
L’ombre avait disparu, mais elle pouvait encore entendre les mêmes paroles en boucles « tuer… Tuer… » Qu’est-ce que cela signifiait, combien de temps allait durer ce petit manège infernal ? Et surtout, combien de temps allait-elle encore pouvoir tenir sans revoir l’ombre qui, elle le savait, serait sans doute prêt à la tuer d’un instant à l’autre.
Elle devait s’enfuir, même si elle ne savait pas où elle était, même si elle ne savait pas où aller, même si elle ne savait pas qui elle était, il lui restait son instinct, et cet instinct lui dictait de s’enfuir, le plus vite possible…
Sans réfléchir, la jeune fille se leva, et s’enfuit à toute jambe.
//
Les deux garçons se regardaient fixement, l’acier se mêlant à l’œil du tigre, tous deux ne savaient pas comment régler les problèmes qui se posaient à eux, et surtout, comment les exprimer, combien de temps pourraient-ils encore cacher leurs doutes, leurs craintes et leurs appréhension aux autres, tous se demandaient comment ils allaient s’en sortir, mais s’il n’y avait que cela ce sera passable, il y avait aussi les autres, et les liens qui les unissaient, la bande était très complice et très proche, chacun à leur manière, mais ils s’aiment tous beaucoup, comment aider les autres quand on doit se défendre soi-même ?
-Arrête de me fixer comme ça, tu sais ce que j’en pense, je le fais pour nous tous, et tu sais que j’ai raison, tu le sais au fond de toi, fais-moi confiance ! Déclara le blondinet en se relevant vers son meilleur ami pour essayer de le convaincre.
Le brun ne savait pas quoi faire, s’en prendre à Nicolas ? En était-il vraiment capable, certes il n’avait jamais porté le garçon dans son cœur, mais tout de même… Il préférait laisser le bénéfice du doute, personne ici ne méritait de mourir…
-Je… Je sais pas Odd c’est vachement extrême ton truc…
Le garçon en question soupira de dépit, il ne savait plus quoi faire pour convaincre son ami, alors une seule solution : Toucher les points sensibles…
-Ulrich réfléchit, je te l’ai déjà dit, tu ne pourras pas protéger Yumi si Nicolas se met à l’attaquer, j’ai bien compris la promesse que tu t’es faite, et je la respecte totalement, alors si tu tiens vraiment à la respecter fais ce que je te dis, et tu sais que j’ai raison.
Le samouraï sera les dents devant l’argument de son meilleur ami, c’était la deuxième fois que le blond appuyait là-dessus, et plus les secondes s’écoulaient, plus le brun se laissait convaincre, après tout il n’avait pas tord, comment pouvait-il rivaliser contre un zombi sans se faire avoir lui-même, en soit ce n’était pas un problème s’il pouvait sauver Yumi, mais il ne fallait prendre aucun risque, et si lui-même se faisait contaminer, il ne pourrait plus la protéger et ça, ce n’était pas acceptable.
-Je ne parle pas de le tuer Ulrich, seulement de l’attacher et de l’enfermer quelque part, à nous deux on peut le maitriser, ensuite on se tire d’ici tout en prenant quelques vivres de nourritures et d’eau, et ensuite on essaie de se rendre à l’usine le plus vite possible.
-Peut-être mais la distance est encore grande, on ne pourra pas rejoindre l’usine sans prendre trop de risques, le parc doit être infestés de morts-vivants à l’heure qu’il est, on ne passera pas sans y passer nous-mêmes, surtout avec les deux galériens qui nous collent aux basques si on enlève Nicolas, il faudrait trouver des armes…
Odd acquiesça et se mit à réfléchir, triturant toujours le bas de son pull en signe de nervosité, ce n’était pas avec des barres de fer et des bouts de bois qu’ils arriveraient à vaincre les zombies, à moins que…
-La réserve ! Si ça se trouve on trouvera des trucs pour se défendre et en défoncer quelques un au passage, ce serait le mieux à faire.
-Génial, en attendant, va falloir la jouer serré, sans réveiller les soupçons des autres, comment on a s’y prendre sans réveiller tout le monde ?
-Pour l’instant ça n’a pas l’air possible, il faudrait pour l’instant se contenter d’y réfléchir, après ça on avisera.
Les deux amis baissèrent la tête, chacun plongés dans leurs pensées, la stratégie ne plaisait guère au guerrier brun, mais il n’avait pas le choix, il savait au fond de lui que c’était la bonne solution, même si ça lui répugnait d’abandonner Nicolas, ce qui revenait à le condamner, la perspective de perdre Yumi et même ses meilleurs amis était inenvisageable, alors quitte à devenir odieux, il préférais le faire pour la bonne cause.
Mais alors qu’il était plongé dans ses pensées, un détail lui sauta aux yeux, comment Odd était-il au courant de ses motivations, et savait-il jusqu’où il était prêt à aller ?
-Odd… Qu’est-ce que tu sais sur mes motivations ? Je n’ai rien dit à personne…
Le blond soupira pendant ce qui lui sembla être une éternité avant de déclarer dans un clin d’œil :
-Viens… On va marcher un peu, faudrait pas que les autres entendes.
Ulrich se concentra du mieux qu’il pu pour ne pas rougir comme à son habitude et suivit son meilleur ami, content de le revoir d’humeur un peu plus joyeuse.
Alors qu’ils s’engouffraient dans les profondeurs du réfectoire, gardant malgré ce qui était prévu le silence, un silence lourd, pesant, comme l’atmosphère et l’ambiance qui se jouait depuis l’incident encore trop mystérieux.
Peut-être qu’au fond, même s’ils voulaient parler, ils ne savaient touts les deux pas quoi dire, quoi faire, et pour le samouraï, il était très dur d’admettre devant quelqu’un ce qu’il avait en tête depuis le début.
C’est finalement Odd qui prit la parole en premier, brisant le mur de glace invisible mais à la fois indestructible qui s’était construit entre les deux meilleurs amis.
-Tu ne pense pas pouvoir arriver jusqu’à l’usine je suppose ? Déclara ce dernier d’un ton sombre et résigné.
-Comment t’as compris ? Répondis le brun sur le même ton.
Depuis le commencement de cette épouvantable aventure, le guerrier brun savait que pour tenir la promesse qu’il s’était fait, il devait être prêt à tous les sacrifices, et cette promesse ne lui permettrait sûrement pas d’attendre l’usine et d’aller sur Lyoko, ce serait même un miracle s’il y parvenait.
-Ça se voit dans tes yeux, tu as le regard d’un condamné à mort qui atteint le jour où il passera sur la chaise électrique, seulement, là ce n’est pas vraiment une chaise qui va avoir raison de toi je suppose… Déclara-t-il sur un ton mi-sarcastique, mi-peiné.
Le brun ricana amèrement, sachant malgré tout que son meilleur ami avait raison, il ne pouvait pas promettre de survivre jusqu’à l’usine, pas avec les risques qu’il était prêt à prendre.
-Je suis désolée Odd… J’aimerais survivre mais je suis réaliste, si je veux la protéger, elle ou même toi et les autres, je risquerais ma peau, et avec la menace qui plane sur nos tête, il est impossible de s’en sortir sans quelques cicatrices, au mieux…
-Je comprends mon pote, je te soutiendrais toujours, et promis je n’en parlerais pas aux autres, mais Ulrich… Tu es sûr de ton coup ? Je veux dire, sacrifier ta vie pour Yumi en cas de besoin ?
Cette phrase était reflétait quelque peu l’aspect égoïste du blondinet, son meilleur ami était une des choses qu’il avait de plus chère, malgré leurs différences, Odd savait qu’à eux deux, ils formaient un duo d’enfer, comment pourrait-il s’en sortir sans lui, sans ce garçon grincheux, mystérieux et en même temps timide avec un grand cœur qui constituait son meilleur ami ?
-Je te l’ai dit Odd, tu m’as déjà posé la question un jour, oui, je serais capable de mourir pour Yumi, tu es le mieux placé pour le savoir non ?
Odd soupira de tristesse, un maigre sourire s’affichant tout de même sur son visage, s’il avait su qu’un jour cette simple question prendrait un sens plus grand, il ne lui aurait jamais posé, au moins il aurait pu garder l’espoir de voir son meilleur ami survivre… Mais là…
Alors qu’il était plongé dans ses pensées morbides, Odd tourna la tête et vit le visage de son meilleur ami refléter ce qu’il ressentait en dix mille fois pire, la culpabilité s’installa en lui.
-Mais je suis sûr que tu va t’en sortir ! Après tout t’es un lyoko guerrier oui ou non ? Même sans ton sabre tu peux faire des ravages. S’exclama-t-il avec le ton le plus enjoué possible.
Même si cela semblait faire une bien maigre consolation en vu de la situation dans laquelle les héros se trouvaient, l’ambiance était clairement au plus bas, et ça n’allait pas en s’arrangeant, surtout après les confidences de son meilleur ami…
Mais malgré la situation, malgré le drame qui se produisait encore à l’heure d’aujourd’hui, Odd refusait d’abandonner, il refusait de s’abandonner lui-même, et ses amis, ce n’était pas dans son caractère ni même dans ce qu’il prévoyait, il était persuadé qu’en restant unis, ils parviendrais à s’en sortir tous ensembles, et pour cela, il fallait garder espoir et ne pas créer des tensions, il fallait convaincre Jérémie de ne pas se laisser déborder par ses émotions, certes, ils étaient tous à cran, mais ce n’était pas une raison pour s’embrouiller entre eux, ils étaient des Lyoko-guerriers oui ou non ?
-Oui, t’as sans doute raison… Allez viens on va regarder si y’a pas quelques trucs consistants pour la route de demain dans les cuisines. Approuva Ulrich dans un sourire en entrainant son meilleur ami vers le fond de la pièce.
Cette petite discussion leur avait fait du bien à l’un comme à l’autre, ils étaient meilleurs amis, même s’ils étaient aux antipodes au niveau du caractère et de la façon de vivre, chacun savait que l’autre l’aimait beaucoup, et que depuis le premier jour, ils ne pouvaient plus se passer de l’autre.
Ils espéraient juste pouvoir rester ensemble jusqu’à la fin de cette aventure, même s’ils y croyaient peu…
//
-Yumi… Yumi…
Le bruit à peine perceptible résonna dans ses tempes, telle une musique à basse fréquence dont on ne se rappellerait pas complètement les notes et les paroles.
-Yumi… réveille-toi…
La jeune fille ouvrit péniblement les yeux pour constater qu’elle se trouvait dans le noir, seule la voix semblait être sa compagne dans cet univers semblant proche des enfers et dont la solitude et la peur étaient les caractéristiques principales.
A bien y réfléchir, cette scène ressemblait fortement aux rêves qu’elle avait la dernière fois, la voix était toujours aussi mystérieuse, et sans aucun indice pour déterminer sa provenance, &tait-elle masculine, féminine, informatique, et elle ne permettait pas non plus de déterminer l’âge de l’expéditeur, était-il jeune, ou plus âgé ?
Yumi avait pourtant l’impression de la connaitre, cette voix lui semblait lointaine et proche en même temps, comme si elle l’avait déjà entendue, comme si elle la connaissait mais qu’elle ne voyait de qui elle venait, c’était une sensation très angoissante.
-Yumi écoute-moi…
Surprise, la jeune fille essaya de se redresser, mais elle restait en constante position de flottement, lui rappelant le réplika dans l’espace, seulement, elle n’était pas dans une fusée avec Odd, mais dans un espace vide et sombre, sans personne autour d’elle, elle avait froid, elle se sentait terriblement oppressée, elle ne savait pas qui était en train de lui parler, la situation était épouvantable, Yumi détestait cette sensation de ne rien comprendre et d’être déboussolée.
-Yumi… La chaufferie… Ne va pas dans la chaufferie…
-La chaufferie ? Pourquoi, dis-moi qui tu es, qu’est-ce que tu attends de moi, réponds !
Mais la voix ne faisait que répéter ces mêmes paroles, ne pas aller dans la chaufferie, et sans le savoir, cette demande posait un gros problème, elle était plus proche de leur emplacement actuel, et de plus, ils n’auraient pas été obligés de passer par le parc pour rejoindre l’usine, qui devaient grouiller de zombies, pourquoi pas la chaufferie, se pourrait-il que quelque chose de plus dangereux s’y cache ?
Difficile de faire plus dangereux qu’actuellement… Pensa-t-elle avec ironie.
-Yumi, ne t’approche pas de la chaufferie, sinon toi et tes amis risquez votre peau.
-Parce qu’on la risque pas maintenant peut-être, dis-moi plutôt qui tu es et comment tu sais autant de chose, comment tu connais mon nom, comment tu connais mes amis ? Réponds ! S’exclama-t-elle en sentant la colère, l’impatience et la panique prendre le contrôle d’elle-même.
Yumi avait toujours su gérer ses émotions de sorte à ne pas laisser entrevoir ce qui pouvait se tramer au fond de son cœur, Ulrich en avait d’ailleurs fait les frais de nombreuses fois, ne comprenant pas toujours ses actions envers lui, mais là, la situation était critique, allait-elle vraiment écouter une simple voix pouvant venir de n’importe qui et qui lui dictait quelque chose n’aillant aucun sens et ne les avantageant pas du tout ? Même pas en rêve !
-Je sais de nombreuses choses, et des choses pouvant vous avantager, estime-toi heureuse que je puisse entrer en contact avec toi…
-Et pourquoi je devrais l’être, tes conseils ne sont pas des plus utiles pour moi et mes amis, et puisque tu sais tout, dis-moi où se trouve mon frère ?
Certes quelqu’un d’autre aurait trouvé cette question des plus stupides en vue de la situation et du jeune âge de son petit frère, mais un lien fort les unissait, malgré les brouilles qu’ils pouvaient avoir eux, la jeune nippone savait qu’elle pouvait le retrouver, et qu’il n’était pas mort, elle le sentait, elle sentait au fond d’elle qu’Hiroki était vivant, dans quel état, elle ne le savait pas, mais débrouillard comme il était, il avait sûrement trouvé une solution.
-Ne cherche pas à me retrouver grande soeur, ne t’approche pas de moi, ne va surtout pas à la chaufferie…
Hein !? Grande sœur, il l’avait appelé grande sœur ! Cette voix, si elle lui avait semblé familière, c’était parce qu’elle venait d’Hiroki, c’était son petit frère qui lui parlait !
-Hiroki, c’est toi ?! Hiroki !
-Rappelles-toi ce que je t’ai dit, ne va pas dans la chaufferie…
-Hiroki ! S’écria-t-elle pour qu’il continue de lui parler, mais son hurlement se perdit dans le vide, et elle se sentit tomber dans le vide, perdant la même occasion connaissance…
Grosse ambiance non? Un Ulrich qui se voit déjà mourir, un Odd dépressif et une Yumi qui parle à son frère en rêve par messages codés, c'est chouette hein? Ils sont pas sortis de l'auberge ^^
J'espère que j'ai toujours des lecteurs pour cette fiction horrifique à souhait :P