Odd et Aélita

[Frederic Martel]

Jérémie part en vacances mais ne peut amener Aélita qui doit rester au collège. Odd reste aussi.

Odd souffre de douleurs abdominales très fortes à cause de son grand appétit qui l'a fait goinfré. Il chancelle jusqu'à la chambre d'Aélita.
O souffrant : Aélita !
A : Odd ? (Ouvre la porte.) Odd ! Qu'est-ce qui t'arrive ?
O : J'ai vraiment mal au ventre ! C'est dans mon petit intestin ! Aide-moi, s.t.p. ! (Sanglote.)
A d'un air « OMD » : Entre, j'vais t'aider.
Odd s'allonge sur le lit et continue de sangloter en écoutant Aélita.
A : La meilleure solution sera de te masser le ventre.
O : OK.
Aélita relève le t-shirt d'Odd et pose sa main sur son ventre.
A : C'est parti.
...
Odd sort des toilettes et retourne voir Aélita.
O : Aélita, tu as sauvé mon ventre ! Merci !
A : Ça me fait plaisir.
Ils s'enlacent. Aélita ressent alors un sentiment d'amour pour son « cousin ». Elle sanglote donc en raison de son amour parrallèle pour Jérémie.
O : Qu'est-ce qui va pas ?
A : Rien. Sniff... Je pensais à un film qui m'a fait pleurer.
O : Mmh... Si tu pensais à autre chose ?
Aélita ne pense qu'à une chose : le nombril d'Odd. Elle se mit à masser le torse de ce dernier sans s'en rendre compte, mais Odd la laissa faire.
...
Entre-temps, en Belgique, Jérémie ressent un inconfort intense aux abdos.

À suivre...

[Frederic Martel]

Jérémie meurt d'un lymphome intestinal le 29 août. Il a 14 ans. Aélita est plus triste que jamais.
...
3 semaines suivent le décès de Jérémie. Odd et Aélita sont à l'Ermitage. La jeune fille caresse le ventre pâle de son ami.
A : Odd... j'ai besoin d'un amoureux...
O : Ah bon ?
A : Oui. Sniff...
O : Moi aussi, je veux une amoureuse. Pour de vrai et non pour un soir. Mais Sam est lesbienne et sort avec Sissi.
A : T'es pas homophobe ??
O : Non. J'en suis triste.
A : Mmh...
O : Mmh...
A : C'est toi.
O : Hein ?
A : Je... je t'aime, Odd.
O : Quoi ? Tu m'aimes ?
A : Oui...
Odd et Aélita s'embrassent tendrement sur les lèvres.
O : Je t'aime aussi.
A : Au fait, veux-tu voir mon nombril ?
O : Oui, ma belle.
A sourit : Chouette.
Elle relève son t-shirt. Son nombril est très mignon.
O : Wow ! Il est très joli, ton ventre. Je peux embrasser ton nombril ?
Il rougit fort puisqu'il a lancé cette question sans réfléchir.
A rougit : Oui ! Oui, j'en ai envie !
O : Ouf.
Il pose sa main droite sur la hanche d'Aélita et presse tendrement ses lèvres sur le nombril de la jeune fille.

À suivre...

[Frederic Martel]

Aélita passe les vacances de Noël avec Odd et ses parents. Ces derniers arrivent alors à Kadic pour prendre le jeune couple.
Marguerite : Odd ! Comment vas-tu ?
O : Salut, m'man ! Je vais bien ! Salut, p'pa !
Robert : Salut, Odd ! Dis, c'est elle, ton amoureuse ?
O : Oui, c'est Aélita.
A rougit de joie : Bonjour, monsieur et madame !
Marguerite : Bonjour, Aélita. Tu es très jolie, dis donc.
A : Hé hé !
Odd est heureux de voir sa jeune mère embrasser Aélita.
...
Marguerite : Je suis maintenant tatoueuse, Odd.
O : Wow ! C'est trop cool, m'man !
Marguerite : Et comment ! Seulement, je fais surtout les ventres.
O et A : Woooooo !
Marguerite : Ton père a été mon premier client. Robert, montres-lui ton ventre.
Robert : Sans problème, ma chérie.
Le jeune père relève son t-shirt et montre son ventre à Odd et Aélita. Un symbole tribal recouvre ses abdos. Son nombril est alors percé.
O : T'y crois pas ! T'as d'la chance, p'pa ! Ton nombril est percé !
Robert : Je sais, c'est cool !
A : Euh... c'est pas un peu gay ?
O : Mais non. Ma mère peut te le prouver.
Marguerite : Ce n'est pas parce qu'un piercing du nombril est vu généralement sur les filles que ça en fait un piercing exclusivement féminin. Un piercing ombilical ne rendra pas un homme gay.
A : Oh... Désolée.
O : Pourquoi tu t'excuses ?
A : D'avoir pensé que ton père avait un nombril gay.
Robert : Ce n'est pas grave, Aélita.
O : Dis, m'man. Je peux avoir le nombril percé, moi aussi ? S.t.p. ?
Marguerite : Avec plaisir, mon poussin ! Je ne veux pas te priver du plus sexy des piercings !
O heureux : YES !!! Merci, maman !!!
A est contente pour O : Ouais ! Ton nombril va être percé ! C'est géant !!!
O : Merci, ma belle ! Au fait, veux-tu aussi te faire percer le nombril ?
A : Oui ! Oui !!!
Marguerite : Pas question de te refuser ce privilège, Aélita. Tu le mérites.
A : Merci, madame !
...
Marguerite commence avec le nombril d'Odd. Elle le nettoie agréablement et y dessine les points avec autant de plaisir. Odd s'allonge ventre nu et voit son nombril être redésinfecté. Sa mère lui saisit la berge ombilicale supérieure avec les pinces et place la tige pointue. Aélita est anxieuse à la vue de la tige. Celle-ci s'enfonce dans le bourrelet et le transperçe rapidement. Odd en ressent une douleur typique et reçoit un bref massage des côtes par sa mère qui veut le consoler. Elle retire les pinces et la partie métallique de la tige. Le tube de plastique est réduit avec les ciseaux alors qu'Odd se sent plus souriant. Le barbell, choisi mauve par Odd, est inséré dans le tube qui est retiré de l'incision. La perle supérieure vient maintenir le barbell en place. Odd a un piercing du nombril !
...
Aélita relève son t-shirt. Son nombril se fait désinfecter par Marguerite et trace ensuite les points. La jeune rose s'allonge et se fait renettoyer le nombril. Sa berge est saisie et transpercée. Elle gémit de douleur. Marguerite place le barbell. Aélita a le nombril percé !

À suivre...