24 Déc 2006, 12:40 par L'anonyme
Tiens, faudra que je la lise. En attendant...
Ainsi que je l’ai promis, voici mon commentaire personnel de la Série Oban Star racers.
L’histoire commence par un prologue racontant une guerre dans un futur proche, contre un peuple galactique agressif : les Crogs. On ne sait rien. Tout ce que l’on sait, c’est qu’alors que la dernière bataille semblait perdue, l’armada Crog s’est retirée. Et l’on n’imagine pas tout de suite à quel point c’est important vis-à-vis de l’intrigue qui suit.
L’histoire commence réellement sur une fille, Eva Wei, dont le père l’a manifestement abandonnée dans un pensionnat minable, pour on ne sait encore quelle raison. Mais elle était sans doute jeune, car elle a l’espoir naïf de le retrouver un jour. En réalité, elle l’aime encore, ce père. Elle fuit le pensionnat pour le retrouver. Mais cet homme est devenu un manager de course aigri qui a préféré oublier un passé douloureux. A ce moment là, Eva aurait du perdre espoir. Or, c’est une série télé. Et les scénaristes accordèrent à Eva de devenir Molly dans une Utopie, le centre de la galaxie, l’endroit où tout est possible, y compris retrouver ce père. Tout ceci n’est pas sans prix. Elle doit gagner la course qui se déroule tous les dix mille ans. Et ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’en réalité, elle mène la galaxie à sa perte, en espérant retrouver sa mère morte il y a longtemps, et ainsi reformer une famille avec elle et son père. Mais alors la façon dont c’est amenée !
En réalité, on a trois aspects de l’intrigue mis en parallèle :
-L’histoire d’une jeune fille qui veut retrouver son père.
-Les enjeux galactopolitiques (excusez le néologisme) d’une course organisée par le dieu de la galaxie.
-Une enquête sur un être mystérieux qui de toute évidence aime les explosifs.
Ca, c’est le cycle d’Arouas, et il est vraiment très réussi. Ainsi que l’on pouvait l’imaginer, tout finit par se regrouper.
Ce regroupement, dans l’histoire, n’est possible grâce à neuf deus ex machina qui se nomment eux-mêmes : les créateurs. En effet, le gagnant de la course devient le nouvel Avatar. A partir de là, tous les morceaux se recollent. Canaletto, l’ancien avatar, est prisonnier du nouveau. Et c’est pour que le gagnant refuse la couronne de l’Avatar qu’il fait en sorte que gagne son élue. Cette élue, c’est Molly. Et pour qu’elle parvienne à gagner le prix, il a fallu qu’elle perde sa mère. Et pour ce qui est des enjeux géopolitiques… Bon… Il n’y a que la Terre et peut-être la Nourasie qui soient menacés par les Crogs. Plus d’enjeux galactopolitiques qui tiennent. Pas de prix ultime.
A partir de là, les évènements s’enchaînent linéairement. Molly gagne la course, Canaletto est libéré, puis vaincu par le nouvel Avatar qui est celui auquel on n’est pas censés s’attendre : Jordan Wilde, le copilote de Molly. Au final, tout le monde est content. Même les Crogs n’ont été qu’arrêtés, et tel que c’est amené, ils n’auront sans doute pas envie de réattaquer.
En fin finale, dirait Arlequin, Eva a épaté son père, elle l’a retrouvé, ils sont repartis sur Terre.
Paradoxalement, le personnage principal est le seul à ne pas avoir évolué (d’entre les personnes de son cercle, bien-sûr). En effet, Don Wei a corrigé son erreur d’avoir préféré oublier le passé, et à devenir un vrai père, Aikka aura finalement appris deux trois vraies valeurs indépendantes du mystique honneur Nourasien, et fera à présent face aux Crogs au lieu de leur faire des courbettes. Stan et Koji sont les seuls aptes à vraiment retenir les curiosités de l’univers qu’ils ont découvertes et d’en tirer un enseignement dont chaque mécanicien de l’automobile aurait besoin. Quant à Jordan… Bon, je dois vraiment le préciser ?^^
Concernant Eva, le personnage de Molly a disparu avec le pseudonyme. Elle n’en tirera aucun véritable enseignement, car ce personnage là n’avait été créé que pour obtenir quelque chose, et ce quelque chose, elle l’a obtenu.
En définitive, l’Histoire aurait pu se résumer de la manière suivante :
L’histoire commence réellement sur une fille, Eva Wei, dont le père l’a manifestement abandonnée dans un pensionnat minable, pour on ne sait encore quelle raison. Mais elle était sans doute jeune, car elle a l’espoir naïf de le retrouver un jour. En réalité, elle l’aime encore, ce père. Elle fuit le pensionnat pour le retrouver. Elle atteint son lieu de travail, réapprend petit à petit à cet Homme aigri à être son père, et finalement le retrouve. Pour elle, ça se finit bien. Elle n’a pas pu récupérer sa mère, mais au final qu’importe ! C’était pas prévu pour. Le deal de départ, c’était retrouver son père. Pour les autres, ça finit bien. Jordan est l’homme sacrifié du lot, mais il fallait bien qu’il y en ait un. Il est condamné à être le gardien de la galaxie pour les dix mille prochaines années.
Enfin, Oban Star-racers comporte plusieurs points négatifs, et de petites choses mal fichues, mais cela, on le lui pardonne. C’est une très bonne série, assez recherchée, tant et si bien que l’on oublie les défauts graphiques.
Pour ce que c’est, ça mérite bien un petit 18/20^^