14 Aoû 2007, 22:46 par L'anonyme
Episode #62 Désincarnation
Madame Hertz : Stern, vous, par contre, vous repoussez les limites du je-m-en-foutisme, un noyau atomique n’est pas constitué de croutons mais de protons […] Poliakoff, zéro. Sachez qu’un Kilo de mercure ne pèse pas une tonne, alors à votre place, je cesserais de ricaner bêtement.
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Jérémie : Ouais, exactement. Pour faire simple, en interpolant les codes sources dans l’espace de Planck, on peut contourner le principe d’incertitude d’Heisenberg, l’ennui, c’est qu’on risque de se heurter à une singularité mathématique. [Ca ne veut pas dire grand-chose… Que des éléments qui existent, mais juxtaposés…]
Odd : Et en Français ?
Jérémie : Ben, ça peut marcher, mais c’est dangereux. [Ouais, c’est ce que ça voulait dire, en gros]
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Ulrich : Tiens, Odd, je te lège mon Schweppes Orange, au cas où je ne reviendrais pas.
Odd : Oh là là, non, non, c’est trop, je peux pas accepter, tiens, Yumi, y a que toi qui puisses être la légataire d’Ulrich, le grand, le premier homme à avoir marché sur le cinquième territoire sans passer par la case départ [Faux, dans l’épisode 49, ils le font. Quoiqu’il en soit, Yumi pleurera effectivement sur la canette de jus de fruit.]
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Aelita : Peut-être qu’une propriété émergente est apparue dans les algorithmes , ce qui aurait altéré le bon déroulement de la virtualisation.
Ulrich : Mouais, moi je dirais plutôt simplement qu’il y a eu un gros bug.
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Odd : Nom d’un chien ! Mes techniques de dressage ont enfin porté leur fruit. Kiwi parle !
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Odd : Oh mais c’est que c’est un bon chien chien, ça
Ulrich-Kiwi : Arrête ça ou je te mords !
Odd : Ah là là, la sale bête !
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Madame Hertz : Ah, mon cher Jim, c’est bien toi qui m’as dit avoir été professeur de danse de salon professionnel à Buenos Aires ?
Ulrich-Jim: Euh, euh ben oui
Madame Hertz: Alors, tu es bien l’homme qu’il me faut. Depuis que tu m’as parlé de tout ça, j’ai une folle envie d’apprendre le tango.
Ulrich-Jim : Heu ouais ouais, une minute, Suzanne, je voudrais te parler du cas du jeune Ulrich Stern.
Madame Hertz : Oh là là, non, non, non, ce n’est pas le moment, on verra tout ça à l’heure du conseil de classe. Ca peut attendre, pas vrai ?
Ulrich-Jim : Non, justement, non. Il faut qu’on en parle, et tout de suite, c’est important.
Madame Hertz : Non, non, ce qui est important, c’est que je dois voir Pedro Dimanche après midi au thé dansant et je dois absolument savoir danser le tango argentin, sinon, c’est à peine s’il daignera me regarder… [Mythique]
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Ulrich-Jim : Ouais d’accord, mais après mon conseil de classe. C’est très important, surtout après ce qu’il s’est passé avec madame Hertz.
Yumi : Et qu’est-ce qu’il s’est passé ?
Ulrich-Jim : Oh, je préfère ne pas en parler.
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Proviseur Delmas : Bien, je pense que tout le monde est d’accord pour dire que Della Robbia est un élève à fort potentiel mais fumiste à l’extrême.
Odd (souriant) : Oh, doucement, moi j’ai constaté de réels progrès surtout en gymnastique. N’est-ce pas monsieur Moralès ?
Ulrich-Jim : Ah, oui, oui, oui, tout à fait, d’énormes progrès, les autres élèves ne courent plus se cacher quand il lance le javelot. Et ne s’écrasent plus les orteils au lancer du poids.
Proviseur Delmas : Heu… Soit. J’en prends note, ce sera précisé sur son bulletin.
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Proviseur Delmas : Bien, nous en sommes donc à Stern Ulrich. Bien, quelqu’un veut un potage poireau-navet ? Désolé, il n’y a que ça.
Professeur Fumet : Hé bien je dirais que là on a un problème.
Proviseur Delmas : Oui, tout à fait, c’est scandaleux, ils pourraient prévoir d’autres arômes, tomate-potiron, ou tout simplement du café.
Professeur Fumet : Non, moi, je parlais de Stern.
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Ulrich-Jim : Suzanne, si tu acceptes de laisser une seconde chance à Stern, je m’engage à t’enseigner le tango Argentin, le Tcha Tcha Tcha et la Rumba, et toutes les dans ridic… Heu, de salon que tu voudras, parole de Jim Moralès.
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Yumi : Hé, mais qui est-ce qui a laissé trainer son prof de sport par terre ?
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Jim : Ben merci, Stern, tu m’as sauvé la mise. Mais pourquoi tu as fait ça ?
Ulrich : Ben disons que c’est l’esprit de corps !
Jim : Bravo, mon garçon ! Je vois que ça finit par rentrer dans ta petite caboche.
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Madame Hertz : Mais, et mes cours de danse de salon alors ? Tu as promis, Jim.
Jim : Ta ta ta ta ta, Suzanne. On a encore trop forcé sur la verveine menthe hier soir ? Ca ne te réussit pas, tu sais.