Kikoo!!
Une toute petite vague d'inspiration m'est soudain venue, donc voilà...
Bonne lecture!!
(Je vous préviens, chez moi, il est 1h30 du mat', donc désolé d'avance pour les fautes et les phrases bizarres s'il y en as^^)
Le viol…quelque chose d’affreux…de traumatisant…qui vous poursuit jusqu’à votre dernier souffle…Le viol…ensemble de violence, de non-respect, d’agression et de sexe…
La soirée était toujours aussi fraîche…froide…La maison des Ishiyama étaient silencieuse, sombre…seul le salon éclairait toute la maison… La chambre de Yumi était plongée dans le noir. La lune, au loin éclairait cependant un peu les murs de la chambre. Sur les lit, des ombres…deux plus précisément…
Ulrich rêvassait en silence…Il avait enlevé ses chaussures, et s’était installé sur le lit de Yumi, adossé au mur…Sur ses genoux, Yumi dormait paisiblement. Sa tête et sa main, serrée dans celle du jeune brun, reposaient tranquillement sur ses cuisses. Il avait recouvert le corps de la jeune fille par une petite couverture…Habituellement, il serait en train de lui caresser les épaules, la joue, le visage, les bras, le ventre…mais là…il osait à peine effleurer ses cheveux…
Yumi…pourquoi ne m’as-tu jamais repoussé avant…est-ce que tu te forçais à…subir des caresses qui en fait…te dégouttaient ? Et moi qui était si heureux…comment n’ai-je pas pu voir ton malaise plus tôt…je…j’ai honte…
Des larmes humidifièrent ses yeux, puis commencèrent à dévaler ses joues…Il les essuya cependant précipitamment…non…il ne devait pas pleurer…seul Yumi avait une raison de pleurer en ce moment…elle s’était fait violée…et il n’avait rien vu…
Un gémissement le fit sursauter…il baissa la tête et vit sa petite amie bouger doucement, en gémissant doucement…Ses yeux s’ouvrirent alors progressivement…Puis un minuscule sourire se forma sur ses lèvres blanches…Ulrich n’osa répondre…il ne savait pas quoi faire…Yumi remarqua son mal-être, et leva sa main pour la poser sur sa joue…
« Je…je suis désolée…
Le jeune brun fronça les sourcils, l’air perturbé…Il posa sa main tremblante sur la sienne…
-pourquoi t’excuses-tu ? c’est plutôt à moi de le faire…je n’ai pas su voir que…que tu n’étais pas bien…grinça-t-il douloureusement entre ses dents, et que mes baisers…et mes caresses…te dégouttaient…
Yumi afficha une expression triste, lasse…Elle se redressa brusquement, puis se plaça, à genoux, devant Ulrich, en le prenant par les épaules…
-tu n’y es pas du tout…
-ne me mens pas…
-ce n’est pas ce que je fais !! insista Yumi en le forçant à le regarder, écoute-moi, s’il te plaît…tous ces gestes d’affections…jamais ils ne m’ont dégouttée…jamais…
-arrête tes mensonges !! interrompit sèchement Ulrich en se levant, lui tournant le dos, quand tu te fais violer…c’est pas rien…aucun homme peut t’approcher…t’effleurer…je m’en veux…
-mais…ce n’est pas ce que j’ai ressenti avec toi !! s’écria soudainement la japonaise en l’enlaçant de dos, sa tête reposant sur son dos…pas du tout…
Des larmes coulèrent doucement de ses yeux…des gémissement et des sanglots se firent bientôt entendre…Ulrich se tourna face à elle, mais hésita à la prendre dans ses bras…Finalement, il lui caressa doucement le dos, l’enlaçant doucement…
-au début oui…au début, je pensais que cela me dégoutterait…et puis…je t’ai vu arriver vers moi, et me prendre dans tes bras avant que je n’ai pu te retenir…narra-t-elle en le regardant, les yeux en larmes, un sourire triste affiché sur ses lèvres…et là…là je me suis rendue compte que…que…je ne l’étais pas…parce que…dans tes bras, je me sentais en sécurité, je me sentais bien…
Ulrich était ému par ses paroles…il la serra un peu plus fort contre lui…
-ensuite, tu m’as embrassée…et là…j’ai…je ne saurais expliquer ce qui s’est passé en moi…c’était comme si…ton baiser m’avait redonné des couleurs…de la joie…de la sérénité…j’étais bien avec toi…et je le suis toujours…mais là…c’est juste que…que…
Elle pleura de plus belle…Ulrich supposait déjà ce qu’elle avait voulu lui dire…Ses caresses de tout à l’heure lui avaient sans doute rappelé les gestes de son agresseur…Le jeune brun l’avait toujours caressé ainsi depuis qu’ils s’étaient déclarés…Mais quelques instants plus tôt, cela avait, sans doute, du être la première fois qu’il le faisait après son viol…c’était pour ça qu’elle avait réagit ainsi, alors qu’il n’avait aucunement l’intension d’aller plus loin…Tout était clair à présent…
Yumi continuait de pleurer dans les bras d’Ulrich…celui-ci l’entraîna vers le lit, pour qu’ils s’assoient, enlacés l’un contre l’autre…
Ils restèrent un bon moment dans cette position, Yumi entourée par les bras rassurants et protecteurs d’Ulrich…Celui-ci savait une chose : Il allait tout faire pour la soutenir…Il l’aimait…
Pendant ce temps, les autres membres du groupe, Odd, Aélita et Jeremy, étaient assis à une table de la grande cafétéria de Kadic, le lycée dans lequel ils étudiaient. Depuis un an, elle avait été agrandie, à cause du nombre croissant d’élèves arrivant à chaque année. Un autre bâtiment de chambres avait même été construit : Kadic était un internat. La cafétéria était deux ou trois fois plus grande, et tout avait été modifié… les tables, les chaises, les murs, le sol, tout… Les tables étaient bien plus solides, les chaises plus résistantes, les murs totalement repeints et décorés, et sol le recarrelé. L’ambiance était conviviale et chaleureuse, et les élèves mangeaient dans la bonne humeur. Rosa, l’ancienne serveuse, avait pris sa retraite. A présent, une jeune femme brune la remplaçait. Odd avait d’ailleurs quelques vues sur elle.
« …Et quand je lui ai demandé si on passait l’éponge, elle m’a dit : ah non, sans moi, je viens de me faire re manucurer !
Aélita et Jeremy laissèrent échapper un petit rire amusé.
-elle est vraiment bête, cette fille…fit remarquer Aélita
-ah qui le dis-tu ! s’exclama Odd, fière d’avoir raconté quelque chose d’intéressant, et encore, le mot est faible…
-oui, le mot qui conviendrait le mieux, commença Jeremy, c’est…
-tiens, en parlant du loup !!
Les deux jeunes génies se retournèrent pour apercevoir Sissi, plus en forme que jamais. Elle portait un dos nu rose, ainsi qu’une minijupe rouge. Elle les aperçut, puis se dirigea vers eux
-salut vous…
Les trois jeunes ne répondirent pas. Il était vrai que même à 16 ans, Sissi était toujours aussi immature et tête de mule. Ils ne comptaient plus le nombre de fois où Ulrich l’avait envoyée balader, où il lui avait craché à la figure qu’il ne voudrait jamais d‘elle…mais rien à faire, elle continuait.
-vous n’auriez pas vu Ulrich ?
-si, la dernière fois que je l’ai vu, il embrassait Yumi à pleine bouche, pourquoi ? répondit sèchement Aélita
-parce que je voulais l’inviter dans ma chambre ce soir…qui sait ce qui pourrait se passer…soupira Sissi rêveuse
Odd et Jeremy grimacèrent d’horreur, pendant qu’Aélita fronça les sourcils, et décida d’intervenir.
-mais oui bien sûr…et bien laisse-moi te dire qu’il n’est pas disponible pour l’instant…il a raccompagné Yumi chez elle, puis elle prit un air mystérieux…qui sait ce qui pourrait se passer…
Sissi rentra dans une colère noire. Ses mains tremblaient de rage, et ses dents se serraient violemment…
-Ulrich ne le fera jamais avec Yumi…il est…il est à moi.
Aélita leva les yeux au ciel. Et voilà, c’était reparti…la petite fille recommençait à piquer sa crise, parce qu’elle ne pouvait pas avoir sa poupée Ulrich avec elle.
-Sissi, tu n’en as pas marre de te rendre aussi ridicule ?
-de quoi je me mêle !! espèce de pou à cheveux roses !!
-ça suffit, coupa Jeremy, Sissi, tu nous pompes l’air, dégage !
Sissi quitta Aélita de ses yeux enragés pour les poser sur le visage calme de Jeremy
-toi, le nain à lunettes, tu la fermes !!
-si tu n’es pas capable de voir qu’Ulrich ne s’intéressera jamais à toi, c’est que tu es encore plus bigleuse que moi ! s’emporta le jeune génie, maintenant dégage !!
Il avait presque hurlé. Plusieurs élèves s’étaient retournés. D’autres non, après tout, c’était la routine…Des petits ricanements commencèrent à se faire entendre…Sissi parut gêné…sans ajouter un mot, elle partit s’installer sur une autre table.
-n’oublie pas le rendez-vous chez l’ophtalmo!! Tu sais ? le médecin des yeux, lança Odd sous les rires de quelques autres élèves.
-Odd, t’es vraiment incorrigible !! gronda Aélita en rigolant ».
Puis s’enchaîna un fou rire entre les trois amis.
Voilà!! Alors? vos avis?