19 Avr 2008, 20:59 par Gini
La jeune femme chercha un pantalon noir et un pull blanc qu’elle enfila rapidement afin de rejoindre ses amis en bas. Yumi peigna ses cheveux et fit un chignon de manière maladroite. Elle s’attarda devant la fenêtre où elle pouvait voir la neige tomber délicatement quand elle remarqua une silhouette au loin. Elle fronça les sourcils et se concentra pour voir de quoi il s’agissait quand elle entendit une voix l’appeler.
- J’arrive !
Elle reposa son regard sur la vitre mais il n’y avait rien. Elle pensait avoir rêver mais un mauvais pressentiment la parcourut. La japonaise descendit les marches et arriva dans la cuisine, souriante. Aelita remarqua immédiatement son changement d’attitude et posa son regard sur Ulrich qui semblait revivre également. Elle sourit intérieurement et soupira discrètement de soulagement. Jérémie, lui, ne vit rien, trop occupé à ses réfléxions.
- J’ai piraté le rapport de police à propos de l’accident d’Ava et j’ai découvert quelque chose, fit Jérémie en pianotant sur son portable.
- Tu as trouvé la cause, fit Yumi intriguée.
Le génie tourna le portable en direction de ses amis et leur montrèrent des photos de l’accident et du rapport d’expertise.
- Comme tu l’avais dit, il n’y a eu aucune trace de freinage. Et pour cause…
- On a saboté ses freins…Conclua Ulrich.
- Tout juste. Mais d’après certaines données, je crois que Xana a aussi fait perdre le contrôle du véhicule à Ava. Ajouta le jeune blond.
- Je ne comprends pas…Qu’est-ce qu’il nous veut s’il peut prendre n’importe quelle forme et peut attaquer quand il veut…Fit Aelita, inquiète.
- Je ne sais pas, ma puce. Fit Jérémie en la serrant dans ses bras.
Ulrich sourit face à cette marque d’affection. Il reposa son regard sur Yumi qui semblait préoccupée. Elle tenait son portable dans les mains et tremblait. Elle s’éloigna dans le salon. Il la suivit et l’appela :
- Yumi ?
Elle leva les yeux, avec un regard inquiet puis se reprit en le fixant.
- Tu vas bien ?
- Oui, oui. Ne t’en fais pas.
- Tu sembles inquiète…
- Non, ça va…
Le beau brun fronça les sourcils, peu convaincu de la réponse de son amie.
- Yumi…
- Je…il faut que je règle une dernière chose…fit-elle en soupirant.
- Je t’accompagne. Répondit-il simplement.
- Non Ulrich….C’est… C’est mon père. Il faut que j’aille le voir seule.
- Je resterai dans la voiture mais je ne te laisserai pas y aller seule ! C’est tout !
Elle sourit devant son entêtement. Il lui prit la main et l’emmena avec elle dans la voiture et partirent en direction du rendez-vous donné par le père de la japonaise.
Jérémie et Aelita discutaient des possibilités d’attaques de Xana. Puis, à un moment donné, Aelita se leva et alla dans la cuisine. La jeune femme fit la vaisselle du petit déjeuner tandis que Jérémie continuait à faire des analyses et des simulations de Lyoko. Tout à coup, il entendit un bruit de casse dans la cuisine et un choc. Il se leva immédiatement et se dirigea vers la cuisine en appelant sa compagne :
- Aelita…
Il la trouva allongée à terre, inconsciente, des débris de tasses éparpillés autour d’elle. Il se précipita, affolé et la prit dans ses bras. Il lui tapota les joues pour la réveiller, son cœur battant rapidement tant il était inquiet de l’état de sa petite amie.
- Aelita ! Aelita, réponds- moi !
Il lui fallut quelques minutes pour rouvrir les yeux. Elle cligna les paupières et regarda autour d’elle puis croisa le regard inquiet de Jérémie.
- Jéremie, murmura t’elle.
- Tu t’es évanouie. Tu vas bien ?
- Je crois, je me sens épuisée…
- Tu vas aller t’allonger…Je vais t’emmener dans la chambre. Fit-il en la prenant dans ses bras.
Après quelques minutes, Jérémie la déposa sur leur lit et lui mit une couverture. La jeune femme prit sa main et la serra fortement. Le génie s’assit près d’elle et passa sa main sur son front. Elle semblait avoir de la fièvre. Elle toussa un peu. Jérémie la regarda à la fois tendrement et inquiet.
- Je vais veiller sur toi maintenant. Je…Je n’ai pas été très présent à tes côtés, à cause de Xana…Mais je suis là.
- Jérémie, j’ai quelque chose à te dire…
- Tu me le diras tout à l’heure. Tu es fatiguée et tu sembles avoir de la fièvre. Il faut te reposer. Ca peut attendre non ?
- Oui…Tu as raison.
Cela faisait plus d’une vingtaine de minutes qu’Ulrich et Yumi étaient en route vers le point de rendez-vous. Le jeune homme conduisait tandis que la japonaise était perdue dans ses pensées, regardant la route défiler par la vitre. Ne supportant plus son silence, Ulrich brisa le silence en disant doucement :
- A quoi tu penses ?
Elle sursauta presque et se retourna vers lui :
- A mon père…
- Que vas-tu lui dire ?
- La même chose qu’à ma mère…
- Même si tu sais que ça ne va pas être facile ?
- Même si ça ne va pas être facile…
- Tu sais, cette nuit…
- Merci ! fit-elle en le coupant.
Ulrich fut surpris par cette réponse et la regarda interloqué.
- Pourquoi ?
- Merci d’être encore là pour moi.
Il tendit la main pour lui caresser la joue et lui dit en la regardant dans les yeux :
- Je t’aime Yumi.
- Je t’aime….Attention ! Hurla t’elle horrifiée.
De grands phares les aveuglaient et Ulrich donna un coup de volant pour éviter le poids lourd qui leur fonçait dessus.
- Freine ! Freine ou on va se payer l’arbre ! Hurla Yumi paniquée.
- Je ne peux pas ! Il n’y a plus de frein !
Le beau brun écrasa la pédale de freinage de toutes ses forces mais rien n’y faisait. Yumi ferma les yeux et se concentra en tentant de mobiliser la voiture. Elle parvint à mobiliser la voiture quelques secondes mais très vite, son pouvoir lui échappa. La voiture dérapa et fit des tonneaux pour s’écraser dans le contrebas contre un arbre. Une silhouette regarda depuis les hauteurs de la route, un sourire narquois. Il disparut quand il vit une voiture s’arrêter, ayant remarquer l’accident.
Sweet little words made for silence Not talk Young heart for love Not heartache Dark hair for catching the wind Not to veil the sight of a cold world
Kiss while your lips are still red While he`s still silent Rest while bosom is still untouched, unveiled Hold another hand while the hand`s still without a tool Drown into eyes while they`re still blind Love while the night still hides the withering dawn
First day of love never comes back A passionate hour`s never a wasted one
The violin, the poet`s hand, Every thawing heart plays your theme with care